Visites de sites, répétitions générales… le comité d’organisation des obsèques d’AGC ne veut laisser une surprise se glisser dans le dispositif et passe en revue toutes les étapes Au « fotamanan » traditionnel pour souhaiter la bienvenue à Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre, ancien député-maire de Korhogo ne répondra pas. Au stade municipal d’où il haranguait les sympathisants et militants du RDR, des travaux sont en cours comme constaté par 7info.
Amadou Gon Coulibaly sera dans quelques jours à Korhogo, sur les terres de ses ancêtres, pour un dernier voyage terrestre. Cette fois-ci, il ne répondra pas à l’au-revoir, « wabié » comme il en avait l’habitude. Son patron, son président Alassane Ouattara, ses compagnons de lutte du RHDP, ses amis et connaissances seront là, mais lui ne pourra ni les voir ni leur parler. Ce monde qui d’ordinaire venait avec Amadou Gon Coulibaly pour mobiliser et galvaniser les troupes, aura à dire adieu au « lion ».
Décédé le mercredi 8 juillet dernier, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly sera conduit à sa dernière demeure, dans l’intimité familiale, vendredi 17 juillet prochain, après la grande prière qui sera faite à la grande mosquée de Koko. Le président de la République, les membres du gouvernement et les présidents d’institutions, les grands patrons de la République, seront tous présents à cet effet. Pour réussir le pari de la bonne organisation, le Préfet de région, préfet du département de Korhogo, André Ekponon Assoumou est à pied d’œuvre.
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Les réunions se succèdent. Ce samedi 11 juillet, avec une délégation arrivée d’Abidjan, il a visité l’aéroport de Korhogo pour y arrêter le dispositif d’accueil. Faudrait-il qu’il y ait du public à l’aéroport ou pas ? Quelles autorités devraient être présentes à l’accueil du Chef de l’Etat ? Et d’autres questions dont les réponses permettront la prise de décisions opérationnelles, ont été passées au peigne fin. Après l’aéroport, c’est le stade municipal qui a été visité par la délégation.
Les travaux y sont en cours pour le terrassement de la pelouse, enlevée, pour y déverser des voyages de sable et gravier. Là aussi, des questions sont posées à tous les membres de la coordination locale d’organisation de l’accueil et du déroulement des cérémonies. Korhogo, encore sous le choc de la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, se prépare à lui rendre un hommage mérité avant son retrait de la scène terrestre.
SOUAGA, envoyé spécial à Korhogo
