La dépouille du jeune Ani Guibahi, décédé dans le train d’atterrissage d’un boeing de la compagnie Air France a été accueillie par le ministre des Transports, Amadou Koné à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, ce vendredi 21 février.

« C’est un de nos compatriotes qui est mort dans des conditions dramatiques. Il est normal que le gouvernement apporte son soutien », a déclaré à la presse Amadou Koné.

Le ministre ivoirien des Transports, en compagnie des membres de la famille du défunt, a également souligné que le gouvernement a largement contribué à l’opération en vue d’organiser « des funérailles de façon digne » à la victime.

« Il fallait que j’aille prendre le corps de mon enfant. Je suis soulagé, je suis content de ramener le corps de mon enfant en famille », a dit de son côté le père de l’enfant de 14 ans, Laurent Barthélémy Ani Guibahi, retrouvé mort à bord d’un avion d’Air France en provenance d’Abidjan.

La mort du jeune garçon a ému tout le pays, mais inquiété des failles qu’elle révélait dans les mesures de sécurité autour de l’aéroport d’Abidjan.

 Le déguerpissement des riverains a commencé à la mi-janvier pour créer un périmètre de sécurité. Encadrés par un important dispositif policier, les bulldozers ont détruit des espaces habités du périmètre aéroportuaire, rasant notamment le village d’Aérocanal qui comptait plusieurs centaines d’habitants.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’élève de 14 ans a escaladé un mur de l’aéroport puis s’est accroché aux roues de l’avion juste avant le décollage.

Drissa DIANE

7info.ci