Les bookmakers ne les avaient pas venu venir. En 2015, une équipe africaine, composée de Sud-Africains et d’Erythréens participait pour la première fois à la course la plus mythique du cyclisme : le Tour de France. En 2024, l’un de ses membres, l’Erythréen Biniam Girmay, remportait pour la première fois, non pas une, mais trois étapes de la grande boucle. Avec son président nouvellement élu, Yao Allah Kouamé, se pourrait-il que la Côte d’Ivoire prenne aussi la roue de la victoire ?
Tour de la Côte d’Ivoire : quel niveau ?
Ouvert aux paris sur 1xBet sur 1 promo.codes, le plus grand événement cycliste de Côte d’Ivoire se tient tous les ans en 7 étapes.
Pour sa 30ème édition, c’est sur l’équipe Camerounaise de la Snh qu’il fallait jouer. C’est en effet elle qui a remporté le classement général en plaçant 3 de ses coureurs sur le podium.
Mais quel est le niveau du cyclisme africain par rapport à l’élite mondial ? Si l’on s’en tient au classement des 100 meilleurs coureurs du monde, seul l’Erythréen Biniam Girmay a réussi à se glisser parmi les meilleurs. Il est même dans le top 10 des plus grands cyclistes du monde.
La bonne nouvelle ? Il s’est entraîné en Erythrée pour devenir le champion qu’il est aujourd’hui.
S’il a réussi, c’est peut-être parce qu’il a grandi dans une famille de cyclistes professionnels, en les personnes de son père, de son frère, et d’un cousin. C’est là que se cache la clef du succès.
Rouler pour gagner ?
Il est commun d’entendre les gens dire qu’il existe des sports de Blancs, comme la natation ou le cyclisme, des sports de Noirs, comme la course à pied ou la boxe, et même des sports d’Asiatiques, comme le judo ou le ping-pong. Mais en réalité, rien n’est plus faux.
Généticiens et médecins du sport n’ont jamais trouvé d’éléments permettant de donner l’avantage aux uns plutôt qu’aux autres, quel que soit le sport.
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En réalité, il semblerait bien que la différence de performance soit avant tout culturelle et environnementale.
Autrement dit, commencer à rouler tôt, dans une famille qui fait du cyclisme son alpha et son oméga, est très certainement le secret de la formation d’un champion.
C’est exactement ce qu’a compris le Dr Yao Allah-Kouamé et le Premier ministre Dr. Robert Beugré Mambé, qui a déclaré à la suite de l’élection du premier à la tête de la Confédération Africaine de Cyclisme (CAC) : « Que cette Côte d’Ivoire, qui a conquis l’Afrique, aille à la conquête du monde ! »
Justement, c’est exactement ce que compte faire le Dr Yao Allah-Kouamé.
Quel programme pour le cyclisme africain ?
Si le docteur Yao Allah-Kouamé a été élu à la tête de la CAC, c’est parce qu’il propose un plan d’action pour faire du cyclisme africain le cyclisme de demain :
- Mieux organiser les compétitions,
- Accompagner les fédérations nationales,
- Améliorer la gouvernance de la CAC,
- Constituer des structures régionales.
C’est exactement ce qu’il a mis en place en Côte d’Ivoire, en qualité de président de la Fédération Ivoirienne de Cyclisme (FIC).
Sa grande compréhension du cyclisme et de ses besoins lui permettent donc aujourd’hui d’œuvrer au développement du cyclisme continental.
7info