Hip Hop film festival a connu son apothéose, ce samedi 25 mai, à l’institut français, au Plateau. Cet événement culturel organisé par Update Consulting International en collaboration avec l’ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire, s’est proposé d’être un cadre d’expression dédié l’éclosion et à la promotion des talents ivoiriens et africains l’industrie cinématographique. A l’issue d’une compétition de film, c’est le film ivoirien “Rap ou Crave“, qui représentera la Côte d’Ivoire lors de la phase finale du festival à New-York du 1er au 4 août prochain.
Initié par Harlem Film House, Hip Hop film festival a pour but de récompenser les meilleurs cinéastes, producteurs de films et clips vidéo dont les productions ressortent un aspect de la culture globale du hip-hop dans les catégories de court métrage, documentaire, web série et clip vidéos. Après l’étape du Kenya, c’est la Côte d’Ivoire qui a accueilli pour la deuxième fois en Afrique ce festival international, et ce pour toute l’Afrique de l’ouest.
Plusieurs activités ont meublé cette édition d’Abidjan, dont des conférences et des concours Hip Hop. L’activité la plus attendue était la compétition des films.
“Rap ou Crave“, long métrage et “As in America“, court métrage, sont les deux films qui étaient en compétition pour représenter la Côte d’Ivoire à la phase du Hip Hop festival qui aura lieu en août prochain, à New York, aux Etats Unis.
Après la projection des deux films, le public a été invité par les organisateurs, à prendre part au choix du meilleur film qui représentera la Côte d’Ivoire. Le choix du public s’est porté sur “Rap ou Crave“. Ce choix a été entériné par les organisateurs. C’est donc “Rap ou Crave“ qui va représenter la Côte d’Ivoire à la phase finale du festival.
Pour C.R Capiers, présidente du Hip Hop film festival, l’édition d’Abidjan a tenu toutes ses promesses. Elle s’est dit heureuse de venir à Abidjan. « Notre objectif premier était de toucher ses populations défavorisées pour leur permettre de partager leurs contenus. Je pense qu’aujourd’hui, au vu de ce que nous avons réalisé, nous pouvons nous féliciter », a-t-elle déclaré.
DIANE Drissa, stagiaire
