Cette institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire n’offre pas » de garantie d’impartialité » selon Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, tel que le rapporte le confrère » Le Figaro.fr ».
«Nous avons été sollicité par le gouvernement pour désigner un représentant à la Commission électorale indépendante (CEI), nous avons répondu que nous ne nous sentons pas concernés», a soutenu Pascal Affi N’guessan.
Pour le parti fondé par Laurent Gbagbo, les réformes apportées il y a peu à la CEI ne correspondent pas aux recommandations faites à la Côte d’Ivoire par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. « Nous avons refusé d’envoyer un représentant parce que cette loi ne correspond ni à l’esprit, ni à la lettre de la réforme telle que sollicitée », soutient le président du FPI.
Une décision qui intervient après la déclaration de l’Union Africaine sur la CEI, et qui est contraire à celle-ci. Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine s’est félicité de la prise en compte des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la nouvelle mouture de la CEI.
Avec ce refus, le FPI rejoint certains partis de l’opposition ivoirienne tel que le PDCI de Henri Konan Bédié, qui ont décidé de boycotter cette institution.
Arnaud Houssou
7info.ci