Le nombre de ministre dans le nouveau gouvernement suscite des réactions dans la classe politique. Pour Jean Bonin Kouadio secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI), c’est une équipe pléthorique.
« C’est un effectif pléthorique. Avec des ministères dédoublés tels que les ministères de l’Agriculture et celui en charge de la Riziculture », dit-il à 7info.ci qui l’a joint.
Depuis ce mercredi 4 septembre, la Côte d’Ivoire a un nouveau gouvernement. Cette équipe dite Gon III comprend 48 membres dont 41 ministres et 7 secrétaires d’Etat, contre 28 membres dans le précédent.
« Tant que l’objectif est d’améliorer le quotidien des ivoiriens, je pense que nous ne serions être l’objet de ces observations qui ne se justifient pas. Nous travaillons pour les ivoiriens, nous sommes à la tache pour les ivoiriens. Je pense qu’il faut qu’ils attendent de nous sentir à l’œuvre. D’ailleurs nous n’avons pas attendu ce gouvernement pour commencer à travailler. Il y a des résultats. Mais il faut aller au-delà de ce qui a été glané comme résultat de sorte à impacter davantage les pauvres et ceux qui sont le plus éloigné de la capitale pour qu’ils sentir l’action gouvernementale », avait justifié ce jeudi 5 septembre en conférence de presse de fin de conseil des ministres, le ministre Sidi Touré par ailleurs porte-parole du gouvernement.
Selon le secrétaire général adjoint du FPI, ce nombre est différent des promesses de campagne faites en 2010 par le président de la République Alassane Ouattara. « Je me souviens qu’en 2010, le candidat Ouattara affirmait sans pince rire qu’il était un économiste non dépensier et qu’avec une équipe d’une vingtaine de ministres tout au plus il pourrait gouverner le pays. On en est bien loin », commente-il.
Et d’ajouter que : « La réalité c’est que c’est une équipe de campagne électorale dans laquelle de nouveaux arrivants ont été choisis pour combler les faiblesses du rhdp sur le terrain dans certaines zones » ; conclut Jean Bonin.
Richard Yasseu
7info.ci