Après l’APDH, une organisation de la société civile, c’est au tour du Front Populaire Ivoirien (FPI) d’Affi N’Guessan de réagir à travers son Secrétaire général adjoint à la communication, Jean Bonin aux propos du Président de la République, concernant la réforme de la CEI. A la veille de l’indépendance ce mardi 06 Août, Alassane Ouattara dans une interview diffusée sur la première chaîne de télévision, RTI 1, a affirmé que « le dossier de la CEI est bouclé ».
Cette sortie n’est pas du goût de l’opposition. Jean Bonin, Secrétaire général adjoint à la communication du FPI d’Affi N’Guessan a fait savoir à 7info.ci, que « le dossier n’est pas encore bouclé vu que nous continuons de mettre la pression sur le pouvoir tant au niveau national qu’à l’international », a t-il indiqué avant d’ajouter que les rencontres se multiplient au niveau de la chancellerie ivoirienne dans le but de sensibiliser sur les risques de troubles graves inhérents à « cette CEI déséquilibrée », juge t-il.
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Jean Bonin estime que les arguments avancés par le Président de la République ne sont pas conformes aux recommandations de la Cour Africaine des Droits de l’homme et des peuples(CADHP) en ce sens que cette dernière a demandé la réforme de la CEI non sa recomposition. Pour lui, cet organe n’est pas conforme aux standards internationaux.
«Aujourd’hui, nul ne sait comment sera nommé le président de cette CEI, ni comment elle sera financée, autant d’inconnus qui nous plongent dans l’incertitude» a-t-il déploré.
Pour le Secrétaire général adjoint à la communication du Fpi, le Chef de l’Etat doit se tenir à équidistance, il ne doit pas prendre de position au sujet des crises passées mais ‘’ ces propos partisans montrent bien qu’il est juge et parti » condamne le collaborateur d’Affi N’guessan.
Michèle Koffi, stagiaire