Société

Le gouvernement révise la CEI et renforce la société civile

Mis à jour le 3 juillet 2019
Publié le 03/07/2019 à 8:19 , ,
En conseil des ministres tenu ce mercredi 3 juillet, le gouvernement ivoirien a adopté un projet de loi portant recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).
Le projet de loi portant recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) apporte un équilibre dans la composition des organes de la commission centrale et des commissions locales a indiqué Sidi Touré, le ministre de la Communication et de Médias par ailleurs porte-parole du gouvernement. Dans cette recomposition, l’on note des retraits dont ceux des représentants des ministères et des institutions. Mais, aussi une augmentation en nombre des membres.
La Commission centrale, selon le projet de loi, subit une révision à la baisse des représentants de l’Assemblée nationale, du ministère de l’Economie et des Finances ainsi que ceux des confessions religieuses, ne feront plus partie de l’équipe. En revanche, il y a une augmentation du nombre des représentants de la société civile qui passe de 4 à 6 avec l’ajout d’un siège pour le barreau et un pour la commission nationale des droits de l’homme.

Dans cette nouvelle configuration, les représentants des partis politiques eux passent de 4 à 3 membres. La vice-présidence passe de 4 à 3 membres au Bureau central de la CEI, quand les postes de secrétaires adjoints diminuent de 3 à 2. Dans les commissions locales, l’on note aussi une réduction des représentants des partis politiques. Ils passent de 4 à 3.

Pour la nouvelle CEI, selon le projet de loi, les représentants du Président de la République et du ministre en charge de l’Administration du territoire ( actuel ministre de l’Intérieur et de la Sécurité), ne seront pas candidats au poste de la présidence de la CEI.

Ce sont donc désormais 15 membres pour la Commission centrale, 7 pour le Bureau central et 7 pour chacune des Commissions locales. Dans cette nouvelle répartition, l’Etat et le parti au pouvoir ont le 1/3 des membres, et 2/3 pour la société civile et les partis de l’opposition. Anciennement, dans cette Commission, 8 membres sur 17 étaient pour l’Etat ( parti au pouvoir et gouvernement y compris).

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« Au terme d’échanges inclusifs et ouverts qui se sont déroulés du 21 janvier au 26 juin 2019, les discussions ont abouti à l’élaboration d’un rapport signé par les parties prenantes. Il a été constaté plusieurs propositions différentes tant au niveau des entités retenues pour siéger en qualité de membres de la Commission centrale de la CEI qu’au niveau des membres des représentants à attribuer aux dites entités », a expliqué Sidi Touré non sans faire savoir que cette modification fait suite aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Richard Yasseu

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