Le limogeage de Sory Kaba, directeur général des Sénégalais de l’extérieur, Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck, tous deux membres de la délégation sénégalaise au comité des droits de l’homme en début de semaine par le président sénégalais Macky Sall, fait naître des tensions dans le milieu politique sénégalais.
Sory Kaba sur les antennes de la radio RFM a déclaré que la Constitution du Sénégal ne permet pas au chef de l’État actuel de se représenter en 2024. Une déclaration qui a provoqué son évincement 24h plus tard. Une Information démentie par le porte-parole adjoint de l’APR. Ce dernier affirme que ces deux affaires ne sont pas liées. Elles « n’ont rien à voir… ce limogeage était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines », rapporte le confrère RFI.
Avec le limogeage de Sory Kaba, les départs de Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck ne sont pas passés inaperçus. Ils avaient eux aussi pris position ces derniers jours sur l’affaire Karim Wade, le fils de l’ancien chef d’État sur sa « réhabilitation ». Des déclarations jugées « non conformes à la position officielle de l’État du Sénégal », selon le gouvernement.
Mohamed Camara (stagiaire)
7info.ci