Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des Finances se réjouit de l’apport substantiel aux caisses de l’Etat du moratoire sur la dette africaine décidée par le G20. Pas d’annulation de cette dette mais un différé dans le paiement.
« Les ressources qui seront libérés vont nécessairement venir financer des activités qui sont prévues dans le plan de riposte chiffré à 95 milliards, pour ce qui est du plan de riposte sanitaire. Pour ce qui est du plan de soutien économique, social et humanitaire, lui est 1700 milliards. Donc les liquidités qui seront libérées pourront servir à financer les réalités prévues dans différents plans », a détaillé le ministre de l’Economie et des finances de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly, lors d’un entretien à Radio France Internationale, estimant que le moratoire proposé par le G20 « est une bonne chose »
L’appel du président Emmanuel Macron d’aider l’Afrique aux prises avec les conséquences économiques de la pandémie du Covid-19 en « annulant massivement sa dette« , n’a pas trouvé écho favorable auprès des autres puissances formant le G7 (Japon, Canada, Allemagne, Etats-unis, Royaume et Italie), qui ont plutôt proposé un moratoire.
Pour cette suspension de la dette, tous les créanciers publics bilatéraux participeront à l’initiative et le G20 a appelé les créanciers privés à faire de même.
« Il y a beaucoup de choses à faire, Il y a la prise en charge des populations qui sont affectées par le covid-19, la lutte directe contre l’expansion de la pandémie, notamment la multiplication des tests, prévoir la prise en charge des malades qui sont là, accompagner les populations notamment celles qui sont dans l’informel« , a énuméré le ministre Adama Coulibaly.
La Côte d’Ivoire compte à ce jour 688 cas confirmés pour 193 guéris et 6 décès.
Sandra Kohet
7info.ci