Cette bourse qui s’inscrit dans un contexte où le pays affiche, une nouvelle fois, sa volonté de diversifier son économie et encourage les investissements dans l’agriculture mais aussi au moment où le marché boursier est en baisse.
L’Association of Securities Dealing Houses of Nigeria (ASHON) s’apprête à inaugurer le Lagos Commodities and Futures Exchange (LCFE), après avoir lancé une simulation d’exercice le 15 novembre. La bourse cotera 40 produits agricoles, dont le sésame, le sorgho, le mil et le maïs mais aussi, pays pétrolier oblige, seront échangés du pétrole et gaz ainsi que les minéraux solides et les devises.
Le LCFE, portée par l’ASHON et l’État de Lagos, a reçu en juin son approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC). Elle est dirigée par Akinsola Akeredolu-Ale.
Vingt trois sociétés de négoce ont été admises sur le LCFE tandis qu’environ 750 professionnels ont été retenus pour recevoir une formation.
Il faut rappeler qu’en novembre 2018, le Ghana a ouvert sa première bourse de produits agricoles. Quant à la Côte d’Ivoire, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) planche sur la création d’une bourse à Korhogo qui pourrait être opérationnelle en juin 2020.
Le 27 mai dernier le Directeur Général de la BRVM, Dr Edoh Kossi Aménounvé, à l’occasion d’une visite de prospection avait présenté le projet de création de cette Bourse aux autorités préfectorales de la ville de Korhogo. Cette Bourse, une fois créée, permettra aux producteurs d’anacarde, par exemple d’avoir des indicateurs sur le marché international pour la commercialisation de leurs productions. Il en sera de même pour l’Etat et les autres acteurs des chaînes de production des matières premières agricoles.
Drissa DIANE
7info.ci