Politique

Le PDCI prend position dans le procès Gbagbo et Blé Goudé

Mis à jour le 7 novembre 2019
Publié le 07/11/2019 à 12:40 , , , , , ,

Le porte-parole du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), N’dri Kouadio Pierre Narcisse, au cours d’une déclaration ce mardi 5 novembre dernier, a clarifié à l’opinion nationale et internationale la position de son parti concernant le procès de l’ancien président Laurent Gbagbo et son ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé.

La tenue à Abidjan le 29 Octobre 2019 d’un nouveau procès, condamnant le Président Laurent GBAGBO à 20 ans de prison et à 389 milliards de francs CFA d’amende, pour braquage de l’agence nationale de la BCEAO, l’introduction regrettable d’une requête, le 25 Octobre 2019 par les autorités ivoiriennes, auprès de la Cour Pénale Internationale, pour s’opposer à la demande de libération immédiate adressée à cette même Cour le 07 Octobre 2019 par la défense du Président Laurent Gbagbo et du Président du COJEP, Charles Blé Goudé ; lesquels ont été régulièrement acquittés depuis le 15 janvier 2019, pour l’accusation de crimes contre l’humanité, le nouveau procès, tout aussi inattendu, à Abidjan du Président Charles Blé Goudé, appelé à comparaître le 06 Novembre 2019, après une première comparution le 30 Octobre 2019, pour crimes contre des populations civiles et crimes contre des prisonniers de guerre sont les faits qui suscitent la réaction du PDCI-RDA.

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Pour le porte-parole du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire, ces faits pourraient compromettre la paix sociale. A travers ce communiqué, le PDCI exhorte le pouvoir exécutif et les autorités judiciaires à mettre tout en œuvre pour que ces actions judiciaires prennent fin. Ce au nom de la cohésion sociale.

Pourtant, Henri Konan Bédié, le président de ce parti se satisfaisait de l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, après des combats, durant la crise postélectorale.

«J’étais au Golf Hôtel. Son arrivée a déclenché une clameur. On m’a informé qu’il avait été capturé et j’ai alors ressenti un profond sentiment de soulagement. J’ai ensuite appelé le Premier ministre, Guillaume Soro, pour le féliciter du « travail bien fait » avait confié à un confrère international le sphinx de Daoukro.

Le 19 octobre 2011, il estimait que l’ex-président, aux mains de la justice internationale, « devrait rendre des comptes aux ivoiriens ».

Beaucoup d’eau a depuis, coulé sous les trois ponts d’Abidjan, avec à la clé, la rupture d’avec Alassane Ouattara, l’ex-allié du RHDP.

 Arnaud Houssou

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