Un père de famille, Oulaï Bamba Jacques alias Tahi et sa compagne Stéphanie Cibo, sa compagne, enceinte, ne savent pas à quel saint se vouer à la suite du décès, pour l’heure, inexpliqué de leurs trois enfants. Le drame est survenu à N’douci.
Joint ce mardi par 7info, Oulai Bamba Jacques dit Tahi, le père de famille explique les faits.
« Le samedi soir, vers 21h, madame faisait la bouillie de riz. J’ai bu la bouillie, après nous avons mangé l’attiéké. Le dimanche, ma femme a mangé l’attiéké avec mes deux filles avant d’aller à l’église. Mon garçon était sorti, et il est revenu plus tard. Je lui ai demandé de se servir la bouillie pour boire avec ses sœurs », a expliqué Bamba Jacques, agent de sécurité dans la commune située à une centaine de kilomètres d’Abidjan.
« De 8h à 10 heures, je suis allé voir mes parents, étant la bas, on m’envoie un message pour me dire de me rendre à la clinique », poursuit-il.
C’est ainsi qu’il s’est rendu à la clinique,où il découvre son fils aîné (moins de 7 ans) couché, les habits trempés de selles et bave de salive. L’on lui demanda d’aller chercher des habits de rechange.
Une fois de retour au domicile familial, il aperçoit un attroupement effrayant composé des gens de la ville.
« Le garçon était à la clinique de N’douci, mes filles étaient à la clinique de Bodo » a expliqué le père effondré qui a appris le décès de ses enfants à travers les personnes, puisqu’il n’était pas autorisé à rentrer dans les cliniques.
« Nous sommes venus à la maison familiale. On n’arrive plus à dormir à la maison. Ma femme ne fait que pleurer » a confié à 7info le jeune homme âgé de 25 ans la voix alourdi par les pleurs.
« Je suis dans un sicobois (les habitations de fortune) on ne ferme pas la porte », a indiqué le père de famille ajoutant que lui et sa femme laissent toujours les enfants à la maison quand ils sortent. Les services de sécurité ont lancé l’enquête pour savoir la cause du décès subi des trois enfants.
(Photo d’archives)
Sandra Kohet
7info.ci