Face à la récurrence des conflits de syndicats de transporteurs dans la commune de Koumassi, le Préfet Vincent Toh Bi Irié prend 4 mesures pour ramener la quiétude dans le secteur.
Le Préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié, était dans la commune de Koumassi ce mercredi 12 juin, pour mettre en garde les syndicats de transporteurs après la bagarre rangée du lundi 10 juin dernier, qui a occasionné un mort et plusieurs blessés. Il a annoncé la fermeture de la gare routière de Koumassi et aussi l’arrestation de plusieurs syndicalistes, coupables de violence sur autrui.
« J’ai entendu des noms, mais ce n’est pas là le problème. Il y a des grèves et des désaccords dans plusieurs corporations, mais il n’y a jamais eu de mort. J’ai été à l’abattoir de Port Bouët par exemple pour discuter avec les chevillards, des personnes qui travaillent avec des couteaux et des machettes, suite à une grève en leur sein. Mais, jamais on n’a entendu qu’ils se sont découpés à la machette. Mais pourquoi c’est toujours au niveau des syndicats de transporteurs qu’il y a ce genre de violence. C’est inacceptable. Pourtant j’ai entendu quelqu’un faire une prière et un autre citer des lois. Cela veut dire que vous avez Dieu et la connaissance. Malheureusement vous n’arrivez pas à vous entendre. Nous avons donc décidé de prendre des mesures pour ramener le calme et assainir le secteur » annonce le Préfet avant d’énoncer ces différentes mesures.
« La première mesure, c’est la fermeture de la gare. La deuxième, la Police et la Gendarmerie vont traquer les coupables de ces actes répréhensibles afin de faire respecter la loi. Voilà pourquoi vous constatez plusieurs cargos en patrouille dans la commune. La troisième mesure, 5 personnes ont déjà été déférées au parquet. Enfin, puisque c’est la préfecture qui donne l’autorisation aux syndicats d’exercer, elle pourra la leur retirer s’ils ne respectent pas les règles en la matière et même les dissoudre quand il le faut. Nous veillerons à la stricte application de ces mesures » soutient l’autorité préfectorale.
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Le Préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, a demandé aux différents protagonistes d’user du dialogue pour régler leurs différends, au risque de se voir retirer leurs autorisations d’exercer.
Éric Coulibaly
7info