Société

Le prétendu assassin d’un enseignant arrêté puis relâché par la Justice

Mis à jour le 9 août 2019
Publié le 09/08/2019 à 6:38 , ,

N’guessan N’da Paul a été mis aux arrêts par les éléments de la brigade de la gendarmerie de Tiebissou et conduit au parquet de Bouaké. Il y a été relâché le même jour 3 Août suite au retrait de la plainte des parents du défunt enseignant, comme constaté sur place par 7info.ci à Bouaké.

Le samedi 03 Août 2019 restera à jamais gravée dans la mémoire des parents de Guiéké Yao. L’enseignant d’allemand, Guiéké Yao, en fonction au lycée moderne de Koumassi à Abidjan, s’est rendu dans son village, Assoko-Yaodjèkro, situé à une trentaine de kilomètres de Tiébissou pour les funérailles de son oncle. C’est dans ce village que la mort l’a fauché par le canal d’un papayer dont il voulait les fleurs pour des soins.

Le papayer lui est tombé dessus. Il décède sur le coup. Selon Yao Aya, cousine du défunt enseignant que 7info.ci a eu au téléphone, << après l’inhumation de notre défunt oncle, le samedi 03 Août dernier, le grand-frère Guiéké Yao a demandé à son cousin N’guessan N’da Paul d’aller recueillir les fleurs d’un grand papayer qu’il a aperçu à quelques mètres du village. Requête à laquelle N’guessan N’da Paul adhère. Ainsi, ce dernier va se servir d’une machette pour se rendre à l’endroit indiqué sans prévenir son cousin Guiéké Yao. Quelques instants après, l’enseignant d’Allemand décide de se rendre au lieu où se trouve le papayer pour s’assurer de l’exécution de la mission. N’da Paul assène deux coups de machette au papayer, ne sachant pas que son cousin était tout près de l’arbre. Le tronc d’un peu plus de vingt mètres de long, dans sa chute, croise le chemin de Guiéké Yao. Il reçoit le tronc sur lui. Il meurt sur le coup >> a-t-elle relaté. Pour N’goran Kokoun, frère aîné du défunt enseignant, au téléphone avec 7info.ci, il accuse leurs parents d’avoir par des voies mystiques, tué son cadet.

 << comment un papayer peut tuer un homme ? Mon frère ne voulait pas venir aux funérailles, les parents l’ont obligé à venir et voilà. C’était pour l’achever. On laisse pour nous à Dieu >> a-t-il confié.

Oscar de Ouellé, correspondance particulière à Bouaké 

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