Le tribunal correctionnel d’Abidjan, a connu ce jour du dossier Guillaume Soro et ses proches embastillés dans différentes prisons du pays depuis le 23 décembre 2019.
En exil en France depuis le 23 décembre 2019, suite à l’atterrissage manqué de son avion, l’ex-homme fort de Bouaké sera jugé en son absence.
Visé par un mandat d’arrêt, le député de Ferkessédougou est poursuivi par la justice ivoirienne pour les faits de « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, financement de terrorisme, complicité et faits de présomption graves de tentative d’atteinte contre l’autorité et l’intégrité du territoire ».
Des faits, pour lesquels l’ancien chef rebelle ivoirien risque la prison à perpétuité comme l’avait dit le Procureur de la République du tribunal de première instance d’Abidjan Plateau, Adou Richard pour qui « La sanction pour tentative de complot contre la sécurité de l’Etat est la réclusion à perpétuité ».
Quant au procès de ce jour, il ne concerne que l’affaire de recel de détournement de denier public et blanchiment de capitaux. Là encore le natif de Ferkessédougou risque une lourde peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 20 ans s’il est reconnu coupable.
Cette deuxième partie des accusations portées contre l’ancien leader de la FESCI porte sur l’achat d’une villa en 2008 dans le quartier résidentiel de Marcory alors qu’il était le Premier ministre du Président Laurent Gbagbo.
La décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a rendu un arrêt qui ordonne la suspension des poursuites contre Guillaume Soro et la libération provisoire des proches emprisonnés.
Arnaud Houssou
7info.ci