Détenu depuis quatre mois, Ignace Sossou a été condamné, en décembre dernier, à 18 mois de prison pour cyber harcèlement.

Selon le site bénin Tv, la raison de ce report est que « les avocats du procureur Mario Mètonou demandent du temps afin d’étudier les nouvelles pièces apportées par les avocats du journaliste en prison depuis le 24 décembre 2019 ».

« Il s’agit des pièces postérieures à sa condamnation, notamment, des documents de CFI qui prouveraient que les propos du procureur Mario Mètonou n’ont jamais été tronqués par le journaliste Ignace Sossou », précise le site béninois.

A lire aussi: LE PROCES DE GUILLAUME SORO OUVERT CE MARDI

le journaliste Ignace Sossou condamné en décembre dernier  a relayé sur les réseaux sociaux des propos du procureur en live-tweets, lors d’un séminaire organisé à Cotonou par CFI. Il sera, par la suite, accusé d’avoir sorti les propos de leur contexte. Un acte qualifié de « harcèlement » par l’accusation qui soutient que le journaliste, en agissant ainsi, a causé une détresse émotionnelle  au plaignant.

Depuis son incarcération, Reporters sans frontières, et plusieurs organisations de la société civile appellent à la libération immédiate du journaliste Ignace Sossou.

« RSF espère donc sa libération à l’issue de son procès en appel et craint, dans le cas contraire, que cette condamnation crée un précédent et que le Code du numérique, destiné à lutter contre la désinformation en ligne, ne soit de plus en plus souvent « instrumentalisé » pour faire condamner des journalistes qui n’ont fait que leur travail d’information ».

Drissa DIANE 

7info.ci