Trois jours après les manifestations mondiales de la jeunesse sur le climat, une soixantaine de dirigeants mondiaux se retrouvent, ce lundi 23 septembre, à l’ONU, pour un sommet sur « l’urgence climatique » censé revigorer le chancelant accord de Paris.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, espère que des dizaines de leaders annonceront au cours de ce sommet, une révision à la hausse de leurs plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre, alors que jamais l’humanité n’en avait rejeté autant dans l’atmosphère.

À la tribune, les États-Unis seront les grands absents. Le président Donald Trump sera dans les murs mais s’exprimera à un événement sur la liberté de religion. L’Australie, dont le Premier ministre conservateur était à la Maison Blanche la semaine dernière, non plus, faute de choses à annoncer.  Idem pour le Brésil. Mais la Chine, qui dévore du charbon et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que les États-Unis, s’exprimera par la voix de son chef de la diplomatie, Wang Yi.

Les promesses de lundi n’auront pas de valeur légale. Le sommet n’est qu’un « tremplin » vers la réunion COP26 qui aura lieu à Glasgow fin 2020. Selon l’ONU, 75 des 195 pays signataires de l’accord de Paris ont soumis à l’ONU des engagements révisés pour lutter contre le changement climatique. Les États-Unis de Donald Trump n’en font pas partie.

La Côte d’Ivoire participe à ce sommet. Elle sera représentée par le Vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan.

DIANE Drissa

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