Le violeur de l’institutrice de Sandégué a été appréhendé. Il a été mis aux arrêts dans la matinée du dimanche 17 octobre 2021. Suite à son interpellation, les populations et les collègues de la victime ont exprimé leurs impressions.

Fin de parcours pour le violeur de dame T.A, institutrice contractuelle à l’école primaire publique de Daridougou dans la sous-préfecture de Sandégué. Après une enquête de 10 jours, le nommé M. Kouassi Pacôme a été interpellé par la gendarmerie nationale le dimanche 17 octobre 2021.

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Réactions des populations

Suite à l’annonce de l’arrestation du violeur de l’institutrice, des habitants de Sandégué se sont déportés massivement à la brigade de gendarmerie. “ Face à la colère de la population qui voulait le lyncher. Nous avons été obligés de l’exfiltrer“, confie sous le sceau de l’anonymat un gendarme de Sandégué.

Quant aux collègues de dame T.A, ils souhaitent que justice soit rendue et surtout, que des mesures soient prises pour assurer leur sécurité. “ Notre souhait était qu’on retrouve le criminel, ce qui a été fait. Mais il faut impérativement que notre sécurité soit garantie. On espère que le droit sera dit“, souhaite Souleymane Coulibaly, instituteur à Sandégué.

Rappel des faits

Dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 octobre, ce cambrioleur doublé d’une casquette de violeur s’est introduit par effraction au domicile de dame T.A, institutrice à l’EPP Daridougou. Une fois à l’intérieur du logis, il fait croire à l’enseignante qu’il n’est pas seul. Ensuite, il menace de la faire passer de vie à trépas, si elle ne se soumet pas à sa volonté. Craignant pour sa vie et ne pouvant opposer aucune résistance au voleur vraisemblablement sous effet de substances illicites, elle se laisse ligoter par ce dernier. Les moments qui suivent, Kouassi Pacôme va souiller pendant plusieurs heures l’intimité de dame T.A. Après sa forfaiture, il va s’emparer des biens de sa victime pour s’évanouir dans la nature.

Pour protester contre cet acte criminel et exiger la mise aux arrêts du violeur, les collègues de l’enseignante ont fait fermer les écoles de la sous-préfecture de Sandégué. 10 jours auront suffi aux éléments de la maréchaussée pour mettre la main sur Kouassi Pacôme, le violeur.

En attendant que Kouassi Pacôme soit présenté à un juge pour répondre de son crime, il a été remis aux autorités compétentes.