Les législatives 2021 en Côte d’Ivoire ne se tiendront pas avec la participation de tous les partis politiques de l’opposition. Certaines formations dénoncent un scrutin biaisé d’avance.
Ils sont du PIT, de l’USD, de GPS, RPCI, PCRCI, AGIR et FDC. Et ils ne partagent pas l’idée d’une participation aux élections législatives comme discuté présentement avec le gouvernement ivoirien. Pour ces partis politiques dont Génération et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, si le principe d’accord pour des échanges sur l’organisation du scrutin avec le gouvernement dans le cadre du dialogue politique avait été donné, la conduite des discussions devant aboutir à ces élections pose problème.
Ils annoncent donc leur refus de continuer à rester sur la table des discussions ainsi que leur refus de participer aux législatives. Ce lundi 11 janvier, ces sept formations politiques indiquent qu’elles feront une déclaration à cet effet devant la presse comme mentionné dans une demande de couverture médiatique signée du professeur Henri Niava, le président de l’USD.
A lire aussi: LEGISLATIVES 2021, L’OPPOSITION APPELLE SES MILITANTS A SE MOBILISER
Quelques semaines plutôt, le gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Hamed Bakayoko et des partis politiques ainsi que des organisations de la société civile se retrouvaient pour relancer le dialogue politique en panne depuis des mois dans le pays. Après deux semaines d’échanges, un rapport annonçant la tenue des législatives pour le 6 mars était présenté à l’opinion publique.
Dialogue au sortir duquel certains partis politiques de l’opposition ont annoncé leur participation aux législatives. De fait, si la signature du rapport final par tous les participants à la reprise du dialogue politique a tardé jusque-là, le PDCI-RDA enregistre déjà ses candidats à la candidature pour les législatives. C’est aussi le cas pour le Front populaire ivoirien FPI d’Affi N’guessan et la tendance de ce parti plus connue sous l’appellation Gbagbo ou rien (Gor).
Une position bien différente d’avec celle des sept formations politiques qui ne se reconnaissent plus dans les conclusions de ce dialogue. Et traduit également un malaise apparent dans la coordination des actions, au sein de l’opposition.
Richard Yasseu
7info.ci
