Léon Emmanuel Monnet a donné son appréciation sur la réconciliation nationale.
C’est à la place publique d’Agou, ville natale de son épouse et maire de la commune, Jeanne Monnet, que s’est déroulée la célébration. Il s’agissait pour la population de cette localité, d’exprimer sa joie de retrouver leur beau-fils, après huit ans d’exil.
Heureux de cette cérémonie, l’ex-ministre des Mines a salué les actions posées par des acteurs politiques en faveur de la réconciliation nationale. « Au moment ou je rentre d’exil, deux des trois grands leaders politiques de notre cher pays sont déterminés à œuvrer ensemble pour réconcilier les ivoiriens», se réjouit-il.
Léon Monnet Emmanuel a proposé l’exemple du Ghana, son ancien pays d’accueil, où il dit avoir observé les bienfaits de la réconciliation nationale. « Le pays où j’ai vécu, le Ghana, a traversé une longue période de déstabilisation. Les ghanéens ont fini par se réconcilier entre eux. Ils ont consolidé leur cohésion autour d’une Constitution forte. J’ai pu mesurer la solidité de cette Constitution lors de la disparition subite du président John Atta Mills»
Dans la même journée de la disparition du président Atta Mills, poursuit Léon Monnet Emmanuel, « le nouveau président a été investi. La vie a continué normalement, il y a eu, durant mon séjour, deux élections présidentielles. A l’annonce des résultats, les plaignants ont saisi la Cour Suprême, pendant que les contentieux étaient traités, le pays a normalement fonctionné sous l’autorité du président élu », a conclu l’ex-ministre des Mines et de l’Energie de Laurent Gbagbo.
Lucien Ahoussi
7info.ci