Le conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre aura lieu à l’hôtel président de Yamoussoukro. Jusque-là, Alassane Ouattara et son équipe se retrouvaient à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour réfléchir aux questions liées au bien-être des ivoiriens.
Mais, a constaté 7info.ci, le présent conseil a été délocalisé suite à une panne des ascenseurs de la fondation qui abrite le Sénat, le District autonome de Yamoussoukro et la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.
Le conseil de gouvernement a donc eu lieu à l’hôtel président.
C’est dans ce décor d’arrêt cardiaque constaté qu’est arrivé le Président de la République, Alassane Ouattara, dans la capitale politique ivoirienne ce mardi 17 septembre à 17h42. Cette fois-ci, à la surprise générale, l’homme a changé d’option de voyage, optant pour la route.
Comme après la livraison de cet ouvrage et son inauguration, Alassane Ouattara a voulu, a quelques jours de sa visite dans le N’zi-Comoé, constater l’état de l’autoroute du nord qui a quelques bosses par endroits. La société tunisienne Soroubat assure un entretien de l’infrastructure autoroutière.
Ainsi, à son arrivée sans accueil au corridor de la ville, Alassane Ouattara s’est engouffré dans sa résidence avant d’y recevoir, quelque temps plus tard, le Vice-président, Daniel Kablan Duncan et le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly.
L’atmosphère n’était pas selon une bonne source, à la grande joie qui anime les visites du Président Ouattara à Yamoussoukro où la population estime n’avoir pas vu la promesse tenue de l’installation ou d’une plus grande présence d’Alassane Ouattara. C’était une promesse de campagne qui n’avait pas tenu compte des balafres qu’apporterait la crise postélectorale de 2010 au pays et incliner autrement la gouvernance.
Ce matin, sous le coup de 10h, se tiendra donc le conseil des ministres à l’hôtel président avant le lancement des travaux de réhabilitation et d’aménagement de la voirie urbaine de Yamoussoukro, à 15h, à la place Jean Paul II.
Les travaux, au regard du mal dont souffre la ville, auront une durée de 24 mois.
Adam’s Régis SOUAGA, Envoyé spécial à Yamoussoukro