Société

Les chantiers de Bouaké qui vont refaire son image

Mis à jour le 20 novembre 2019
Publié le 20/11/2019 à 12:05 , , , ,

Le soleil se lève sur la ville de Bouaké.  L’hôtel de ville, sorti de terre depuis 1978, alors que Konan Blédou était le maire de la commune de Bouaké, dont les travaux étaient depuis lors bloqués, sera bientôt achevé. Les sociétés désignées pour effectuer les travaux sont sur le site. C’est un bâtiment à quatre étages, doté de quatre grandes salles de réunion et une grande salle de spectacle de près de 3.000 places. 

Gros souci de cette ville commerçante et artisanale depuis qu’un incendie a consumé les étals, la reconstruction du grand marché a toujours été le vœu pieux de tous les maires qui se sont succédé. La pose de la première pierre du grand marché par le Président de la République, Alassane Ouattara et son homologue Français, Emmanuel Macron, le 11 décembre prochain est une source de satisfaction. L’information a été donnée par Djibo Youssouf Nicolas,  lors de la sortie officielle de l’Union des Chefs de village,  Chefs de Communauté et notables de Bouaké ( UCVCCN ), le dimanche 17 novembre dernier. Le grand marché de Bouaké qui a été ravagé par un incendie depuis 1998, sera reconstruit sur près de 09 hectares avec 8.000 places et toutes les commodités nouvelles.

Le ville de Bouaké sera dotée d’un nouveau stade dénommé  » stade de Yaoundé «  sans oublier le stade de la paix qui en pleine réhabilitation pour la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Il y aura aussi la réhabilitation de la voie principale, la A3, du corridor sud au corridor nord sans compter le bitumage de quelques rues dans la ville de Bouaké. En attendant le début ou la fin de ces chantiers, la ville de Bouaké, grande capitale de la région de Gbèkè, ne présente pas une allure reluisante.

Avec sa préfecture administrative reconstruite, c’est un vent nouveau qui commence à souffler sur cette ville. Bouaké, ville industrielle mais qui, au fil des fermetures des Établissements Robert Gonfreville (égrenage), des pans de la filature, de l’ex-Trituraf demeurée sans repreneur sérieux et des incidences de la grave crise déclenchée le 19 septembre 2002, tente de se relever. Avec encore beaucoup de peine même si l’espoir point à l’horizon.

Oscar de OUELLÉ,  correspondant régional.

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