Il est 8h, le marché de Yopougon nouveau quartier est bondé de monde,  on y trouve femmes, hommes et enfants. Les commerçants à leur niveau essaient d’appliquer les consignes même si cela paraît pour certains difficiles. On les voit avec des cache-nez, des gants. Ali Badra vendeur de viande a installé son dispositif prêt de son étalage il faut se laver les mains avant d’être servi et ce dernier ne lésine pas sur les moyens pour imposer ce lavage de mains.

 » J’ai déposé l’eau, gel moussant et un paquet de serviette jetable pour mes clients. Quand tu viens acheter ma viande, tu laves tes mains et je te sers  » indique ce vendeur. Pareil pour les vendeuses de vivriers, comme Suzanne vendeuse d’aubergines qui estime qu’  » on préfère fermer notre visage pour avoir la vie, notre main pour éviter le virus, mais affaire de 1 mètre de distance est difficile parce que nos tables sont collées  » fait-elle savoir.

En effet,  le marché ne désemplit pas et donc difficile de ne pas se toucher, de garder la distance de 1 mètre entre les personnes mais la population tant bien que mal essaie de mettre en pratique les mesures préventives.

Pendant que certains essaient de respecter les mesures ce n’est pas le cas avec ces jeunes du nouveau quartier qui banalisent ce virus.  Ils organisent des tournois de Maracana sans être inquiétés.

Michèle Koffi, correspondante 

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