Culture

Culture : Les danseurs s’organisent pour la défense de leurs droits

Mis à jour le 28 juillet 2020
Publié le 27/07/2020 à 3:31 , ,

Ils ont pris d’assaut la salle des fêtes de Yopougon nouveau quartier ce samedi 25 juillet. Les danseurs de Côte d’Ivoire, réunis au sein d’une association dénommée « Accor’danse », ont parlé d’une même voix. Il s’agit de militer pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Quel est leur statut véritable dans la chaîne artistique et musicale ivoirienne ? Une question au cœur de la rencontre de ce samedi. Les danseurs ivoiriens réclament de meilleures conditions de vie. Et pour cela, une fédération a été créée. « Accor’danse » aura pour objectif de défendre leurs droits auprès des autorités compétentes.

« Il était important que nous nous retrouvions ici aujourd’hui. Toutes les préoccupations qui ont été posées trouveront satisfaction car nous nous attendions plus ou moins à cela. Nous sommes tous des danseurs. Les membres du bureau, les premiers. Et donc sommes mieux placés pour défendre nos droits. C’est la première d’une longue série de rencontres et surtout de travail » a réagi à 7info.ci, Hermann Yao, président de la fédération.

Les danseurs ne vivent pas tous de leur art. Si certains parmi eux, la minorité, arrivent à joindre les deux bouts et se prendre en charge, ce n’est pas le cas de la majorité. Les conditions sont difficiles voire précaires. Une situation aggravée par le manque de spectacle du fait de la crise à Coronavirus et des restrictions y afférant. D’où la nécessité de parler d’une même voix.

« Même au niveau du Burida, on n’a pas de statut réel. Le danseur danse, fait la chorégraphie et est même parfois initiateur d’un concept sans pour autant toucher les droits de son œuvre. Tout revient à l’artiste. Ce sont autant de choses que nous dénonçons. Cette association est donc l’occasion de s’unir pour aller de l’avant et je pense que nous allons vite faire bouger les choses » fait savoir Kouakou Toussaint, vice-président d’Accor’danse.

Les danseurs ivoiriens ont donc désormais leur association. Les premières actions auprès des autorités compétentes sont attendues, les jours à venir.

Eric Coulibaly

7info.ci

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