Ce lundi 16 décembre, les élèves de la ville de Daoukro (Centre-Est), se de sont mis en congés anticipés, malgré les menaces de la ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Kandia Camara d’exclure du système éducatif ivoirien tout élève candidat au départ en congé anticipé.
A Abidjan, de source proche du ministère, le procès des élèves délogeurs, arrêtés, a été reporté à ce mardi 17 décembre.
» Tous les élèves responsables des actes de violences seront radiés des écoles de Côte d’Ivoire « , avait martelé la ministre Kandia Camara le mardi 10 décembre dernier. Des menaces tombées dans des oreilles de sourds. Venus du quartier Gravier d’Or, les élèves scandaient » on est fatigué. Laissez nous aller en congés. On veut aller se reposer ». Pour les meneurs, la date de départ en congés de Noël, prévue pour le vendredi 20 décembre prochain est inacceptable.
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Très vite ce mouvement a gagné en un laps de temps tous les établissements secondaires de la ville natale de l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié paralysant les cours. Les chefs d’école pour plus de sécurité ont procédé à la fermeture des établissements scolaires de Daoukro.
Depuis le début de ces mouvements le 5 décembre dernier, l’on a enregistré la mort de 3 élèves dont une fille en classe seconde tuée par balle à Dimbokro, 56 interpellés qui devraient être jugés et 89 arrestations.
Arnaud Houssou
7infi.ci