Après les congés de noël, les cours ont repris sur toute l’étendue du territoire ivoirien depuis le lundi 6 janvier dernier. Si cette reprise est effective dans la totalité des établissements en Côte d’Ivoire, ce n’est pas le cas dans d’autres écoles, notamment à Bouaflé.
A Bouaflé, chef-lieu de région de la Marahoué, les élèves du lycée moderne 1 de la ville paient les frais de leur manifestation violente de décembre dernier exigeant leur départ pour les congés de noël avant la date officielle du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Venus nombreux ce lundi 6 janvier pour la reprise des cours, c’est avec surprise que les élèves du lycée moderne 1 de la cité du Violet-Blanc (VB), se sont heurtés au refus ferme de leurs enseignants de dispenser les cours. Cela, pour exprimer leur mécontentement face au comportement irrespectueux de leurs élèves. Les enseignants de cet établissement, au grand complet, ont décidé de prolonger de sept (7) jours, les congés de Noël.
Ces enseignants ont encore les séquelles des manifestations violentes de leurs apprenants, qui pour exiger un départ précipité en congé de noël en décembre dernier les avaient obligés à trouver refuge dans les toilettes de l’établissement afin d’éviter les jets de pierre.
Pour les enseignants de ce lycée, il s’agit avant tout d’« un message de prise de conscience des élèves qui devraient en tirer les leçons ». Et permettre aux autorités de la ville « d’identifier les commanditaires des congés anticipés et les exclure afin d’éviter aux innocents de payer la même part de sanction que les bourreaux », exigent-ils.
Pour l’heure, le ministère de l’éducation nationale n’a fait aucune sortie concernant cette mesure prise par les enseignants du lycée moderne 1 de Bouaflé.
En attendant une réaction des autorités éducatives, la reprise des cours est prévue pour ce lundi 13 janvier.
Augustin DOH
7info.ci