Le journaliste ivoirien pourra jouir de tous ses droits pendant la période de couvre-feu décrété dans le pays depuis le lundi 23 mars dernier. Il a le droit de circuler librement dans l’exercice de ses fonctions. L’UNJCI a obtenu des autorités ivoiriennes, une dérogation spéciale pour la presse.
Mais pour braver le couvre-feu sans être inquiété par les forces de l’ordre, le journaliste devra se munir de sa CIJP (Carte d’Identité de Journaliste Professionnel) et de sa carte UNJCI (Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire). Ceci afin de lui permettre de sortir, chercher l’information et ainsi éclairer l’opinion publique. Dans une situation de crise sanitaire où de fausses informations sont relayées sur les réseaux sociaux, le rôle du journaliste est primordial.
« En raison de la grave pandémie qu’est le Coronavirus ou Covid-19, qui sévit à travers le monde et conscient que le journaliste Ivoirien doit continuer malgré tout à jouer son rôle, celui d’informer, tout en respectant les gestes « barrières » de protection, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la faitière des journalistes a obtenu des autorités gouvernementales, une dérogation spéciale liée au couvre-feu décrété par le chef de l’État et entré en vigueur depuis le mardi 24 Mars 2020. Tout journaliste détenteur de la carte de l’UNJCI et de la carte d’Identité de journaliste professionnel (CIJP), peut circuler librement dans l’exercice de ses fonctions sur toute l’étendue du territoire national. Par conséquent, l’UNJCI invite les journalistes à avoir en permanence leurs cartes (UNJCI et CIJP) sur eux et bien visible », fait savoir le communiqué.
Cependant cette bonne nouvelle pour les journalistes ivoiriens pourrait rencontrer quelques difficultés dans son application. Les forces de sécurité, dans leur ensemble, ne reconnaissent ni la CIJP, ni la carte de l’UNJCI comme des documents à dérogation exceptionnelle. Une information dans tous les services de sécurité du pays s’avère donc nécessaire.
Eric Coulibaly
7info.ci