Le retour tant attendu de l’ancien chef du parlement ivoirien Guillaume Soro est prévu pour ce lundi 23 décembre 2019. Le quartier Avicenne dans la commune de Marcory (sud d’Abidjan) où se trouve l’une de ses résidences est depuis ce matin quadrillé par un important dispositif policier. Tous les accès à ce quartier résidentiel où réside une bonne partie de la crème de la société ivoirienne sont contrôlés par des policiers et quelques gendarmes-commandos.

Atmosphère tendue, le regard fixe, gilets par balle, les mains gantée de noir, tel est l’accoutrement des policiers des unités de la CRS et du GMI qui ont été affectés aux alentours de la résidence de l’ancien patron de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro. Tout individu qui s’aventure dans ce périmètre est purement et simplement éconduit.

Toutes les personnes qui ont rendez-vous ce jour à la clinique Avicennes sont accompagnées par les policiers. Les entrées sont filtrées et l’officier en charge de l’opération se veut clair.

« Personne ne doit traverser notre périmètre sauf les malades  qui se rendent à la clinique », martèle le jeune lieutenant de CRS, visiblement sur la défensive à 7info qui a été empêché d’aller plus loin.

Une attitude qui suscite chez les riverains beaucoup d’interrogations.

« Les policiers sont-ils venus arrêter Guillaume Soro où l’assigner en résidence surveillée », s’interroge une diplomate à la retraite.

Des commerçants ont été empêchés de livrer leurs marchandises, la tension est telle qu’aux environ de 13 heures 30 minutes, une fine pluie s’est invitée. Comme pour faire baisser la tension.

Arnaud Houssou

7info.ci