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Les salariés d’Orange mali ont fait une grève préventive

Mis à jour le 22 novembre 2019
Publié le 22/11/2019 à 4:41 , , ,

Le personnel de l’opérateur de téléphonie mobile Orange Mali a observé une grève de 48 heures. Initiée par l’Organisation Syndicale des Travailleurs d’Orange Mali (Ostom), le mouvement qui est qualifié « d’avertissement » pour la Direction, a pris fin ce vendredi 22 novembre selon l’Agence Ecofin.

La réunion de conciliation convoquée par la Direction Nationale du Travail qui s’est tenue du 18 au 20 novembre 2019, s’est soldée par un échec.

À travers leur comité syndical, les agents d’Orange Mali ont entamé mercredi 20 novembre dernier, une grève de 48 heures. Les représentants des travailleurs et ceux de la Direction ne sont pas parvenus à trouver un terrain d’entente autour du seul point de discorde: la revalorisation de leur part, dans l’actionnariat de la société télécoms, de 4,5 à 10 %.

Pour cela, ils réclament une ouverture de capital à l’occasion des nouveaux apports faits à la société ou l’incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’apports, (d’émission ou de fusion), conformément à l’Article 68 de l’acte uniforme révisé de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Selon Abdoulaye Konaté, porte-parole de l’organisation syndicale des travailleurs d’Orange Mali, l’augmentation de la part des travailleurs dans l’actionnariat de l’entreprise, contribuerait à les mobiliser davantage dans sa gestion.

Avant le mouvement, les membres d’Ostom avaient mené plusieurs actions pacifiques, notamment la saisine du conseil d’administration d’Orange Mali, à travers son Président, et le port de brassard rouge pour exprimer leur mécontentement. Faute d’un consensus, ils ont donc entamé une grève générale sur tous les sites de la société à travers le pays pour 48 heures.

Le syndicat Ostom a indiqué que la grève serait reconduite en cas de non satisfaction de la revendication les jours suivants, car il est normal que les travailleurs d’une entreprise soient bien lotis lorsqu’elle se porte bien financièrement.

Manuela POKOSSY-COULIBALY

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