Au nom de ses compatriotes de « L’Association des Tunisiens en Côte d’Ivoire », la présidente de cette communauté, qui se dit bien intégrée, « exprime sa solidarité avec le policier ivoirien agressé à Abidjan, en évitant l’escalade et l’amalgame » dans un communiqué rendu public ce jeudi 27 février 2020.
Intissar Amri, la présidente de « L’Association des Tunisiens en Côte d’Ivoire (aTunCI) », au nom de la communauté tunisienne en Côte d’Ivoire, « tient à exprimer sa solidarité avec le policier ivoirien gratuitement agressé, le 26 février 2020, par un ressortissant tunisien en Côte d’Ivoire. »
Dans son communiqué, « Elle salue à cet égard le sang-froid de la police ivoirienne, qui a permis d’éviter qu’une situation particulièrement sensible ne dégénère et ne prenne une tournure beaucoup plus grave après que l’agresseur, maîtrisé, a été pris à partie par des riverains en colère. »
Il est évident que pareille, dans un pays maghrébin, aurait dégénéré en chasse à l’homme et à des violences au regard des actes de violence souvent rapportés sur les noirs africains, dans certains pays arabes et du Maghreb.
C’est pourquoi, « Tout en condamnant avec la plus grande fermeté cette agression envers un citoyen ivoirien représentant la force publique de surcroît, aTunCI rappelle qu’il s’agit d’un acte isolé. »
« Pour isolé qu’il soit, cet acte ne correspond en aucune façon aux valeurs de fraternité et de partage portées par la communauté tunisienne de Côte d’Ivoire, parfaitement intégrée dans son pays hôte » rappelle la présidente Intissar Amri.
« Fière de sa double appartenance tunisienne et ivoirienne, aTunCI est persuadée que les liens séculaires qui lient les deux pays, que le fort ancrage citoyen de la communauté tunisienne en Côte d’Ivoire permettra d’éviter les amalgames de tout genre, évitant l’escalade de violence » est-elle assurée.
« Condamnant avec la plus grande fermeté et sans la moindre forme de complaisance toutes les manifestations à caractère raciste, aTunCI salue l’État de droit qu’est la Côte d’Ivoire et s’en remet à la justice ivoirienne pour statuer sereinement sur cette affaire » a fait savoir la communauté tunisienne vivant en Côte d’Ivoire.
Adam’s Régis SOUAGA
7info.ci
