Il a été chassé du pouvoir par l’armée à la suite d’un mouvement populaire. L’ancien président soudanais Omar El Béchir, a été condamné ce samedi 14 décembre par le tribunal de Khartoum à 2 ans de résidence surveillée pour corruption. Il a passé trois décennies au pouvoir.
Son procès s’était ouvert depuis le mois d’Août dernier. Les nouvelles autorités soudanaises l’accusaient d’avoir perçu des fonds illicites de l’Arabie Saoudite. Le verdict est tombé ce samedi. Omar El Béchir, 75 ans, a été condamné à deux ans de « résidence surveillée ». L’ancien Chef d’Etat qui avait fait l’objet de mandat d’arrêt international de la CPI, purgera finalement sa peine au Soudan.
En plus de cette condamnation, Omar El Béchir a vu son parti être dissout depuis le mois dernier, par les autorités de transition soudanaises.
«Le Parti du Congrès national est dissout» et tous ses biens sont confisqués, a proclamé une loi intitulée «démantèlement du régime du 30 juin 1989» adoptée par le nouveau Conseil souverain au pouvoir et par le gouvernement du Premier ministre, Abdalla Hamdok.
L’ex président pourrait faire l’objet d’autres poursuites judiciaires.
Eric Coulibaly
7info.ci