L’huile de palme plus connue sous l’appellation huile rouge est désormais retirée des produits forestiers à contrôler dans les corridors de sécurité en Côte d’Ivoire, apprend 7info.ci d’une note de service du ministère des Eaux et Forêts.
Bonne nouvelle pour les consommateurs de l’huile rouge. Ce produit ne figure plus dans la liste des produits secondaires de la forêt ivoirienne. Autrement dit, il ne devra plus faire l’objet de contrôle par les agents des Eaux et forêts. Par une note de service en date du 02 juillet, dont 7info.ci a reçu copie, le ministère des Eaux et Forêts fait cette déclassification.
« (…) le palmier à huile et toutes les productions qui en sont issues, sont désormais exclus de la liste des produits secondaires de la forêt ivoirienne », lit-on dans le document signé de Didier Lohoury Gbogou, le Directeur de cabinet de ce ministère.
Selon la note de service, le palmier à huile est une plante domestiquée, cultivée à grande échelle en Côte d’Ivoire, aussi bien en plantations industrielles qu’en plantations villageoises. « Les récoltes d’huile de palme à partir d’une forêt naturelle représente une partie très infime de la production nationale », fait savoir le document. En conséquence, « le palmier à huile et toutes les productions qui en sont issues, sont désormais exclus de la liste des produits secondaires de la forêt ivoirienne », poursuit la note qui en appelle au strict respect de cette mesure par l’ensemble des services centraux et déconcentrés du ministère des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire. Fini donc le racket sur ce produit.
Richard Yasseu