La toile est envahie par les images de liesse populaire à Yopougon. Ce quartier d’Abidjan, où réside une forte communauté régionale favorable à l’ex-président Laurent Gbagbo, aurait appris sa libération. Pourtant aucun communiqué de la CPI,  ne fait cas d’une telle information.

Ils n’arrivent plus à contenir leur joie. L’attente est trop longue et l’information reçue est peut être vraie. Les partisans de l’ex-dirigeant ivoirien ont embouché la trompette des festivités de sa libération. Partout à Yopougon,  quartier populaire où réside une forte communauté régionale acquise à la cause de Laurent Gbagbo, c’est l’euphorie totale. La population a envahi certaines voies de circulation, notamment au niveau de Niangon, pour exprimer sa joie. Klaxons, cris et clameurs se mêlent à la cohue populaire. Dans la foulée, selon une source sur place, deux individus qui manifestaient leur joie se sont faits renverser par un véhicule à la Sideci. L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à la Cour Pénale Internationale (CPI) depuis 2011, aurait, leur a-t-on dit, bénéficié de la liberté provisoire, réclamée par ses avocats, depuis l’audience de reprise du procès, ce jeudi 13 décembre.

Une exaltation populaire qui contraste pourtant avec l’absence d’information sur le site officiel de la CPI. L’information de la libération aurait été donnée par un avocat de la défense sur sa page Facebook. Mais pour l’heure, aucun média étranger ne l’a encore confirmée. La presse ivoirienne reste donc prudente dans l’attente d’une source officielle.

Éric Coulibaly

Poleafrique.info