Selon Reporters sans frontières (RSF), la Côte d’Ivoire occupe la 66e place au classement mondial de la liberté de la presse. Une avancée par rapport à l’année dernière.
Deux petits points de plus. La Côte d’Ivoire occupe la 66e place du classement 2021 de Reporters sans Frontières (RSF) sur la liberté de la presse dans le monde. L’année dernière, en 2020, elle était 68e.
Pour bon nombre de journalistes ivoiriens, cette position est une avancée considérable notable. Selon Jean-Antoine Doudou, journaliste au quotidien Le Patriote : « la liberté de la presse est consacrée en Côte d’Ivoire. Avec la dépénalisation du délit de presse, la Côte d’Ivoire a fait une avancée considérable avec une diversité éditoriale et des médias qui exercent en toute liberté », confie-t-il à 7info.
Cet avis n’est pas partagé par tous. Joint par 7info, le journaliste indépendant Judicaël Yobouet explique que « les médias d’États sont sous l’emprise des différents régimes ». Pour ce professionnel du secteur, la Côte d’Ivoire est encore loin en matière de liberté d’expression des journalistes. « La précarité dans laquelle vivent la majorité des journalistes devenus esclaves des distributeurs de perdiems, les bavures policières et les convocations multiples qui hantent la vie des journalistes montrent que nous sommes à des années-lumière de la liberté de presse en Côte d’Ivoire », se justifie-t-il.
En 2019, l’ex-ministre de la Communication et des médias Sidi Tiemoko Touré avait indiqué au cours d’une conférence de presse que les actions du gouvernement en faveur de la presse allaient se poursuivre pour renforcer davantage le secteur. Deux ans après, de nouveaux défis restent à relever pour le nouveau ministre de la Communication et des médias Amadou Coulibaly.
