Finalement la leçon n’est pas compliquée à comprendre. Le meilleur moyen de se protéger soi-même et les siens et de guérir du COVID-19, c’est d’être les pères initiateurs de nos recherches propres made in Côte d’Ivoire ! Il ne faut pas se blaguer car il n’y a pas d’autres moyens.
Tous les pays du monde entier, pris de court par la vitesse d’extension de cette pandémie aux présents et aux lendemains incertains, s’injectent par intraveineuses et par voies orales, des doses ahurissantes d’égoïsme. Le monde est comme rattrapé par sa méchanceté Etatique. Celle qui élève le niveau d’animalité de l’homme pour en faire un loup contre sa propre race. Curieusement au lieu de mener commerce, chacun garde le peu qu’il détient dans des lieux réputés stratégiques à l’effet de satisfaire les siens. D’abord. Les autres avec un peu de chance, on verra ça plus tard. Pense-t-on désormais ! Pour le moment il s’agit de sauver les miens et à travers eux, mon pouvoir ! En Côte d’Ivoire mon pays, où en sommes-nous avec cette nouvelle façon qui n’a rien d’une nouvelle vision ? Encore une fois écoutons nos anciens : « le meilleur médicament, c’est celui que nos forces vives conçoivent elles-mêmes ».
C’est dans ce vaste cadre que je voudrais à l’instar des nombreux autres ivoiriens qui ont compris que notre salut est national, et qu’il repose sur notre capacité endogène à répondre tous azimuts aux défis du COVID-19, emboîter le pas. Mon modeste pas. En effet, plus que tout ce qui est en jeu, c’est notre quotient national que nous devons créer puis élever au niveau de notre PIB macroéconomique. Le COVID-19 a ceci d’exceptionnel qu’il invite tous les peuples, riches et prétendument pauvres, à œuvrer à la croissance du PIB dans le domaine des intelligences, de l’innovation. Il doit susciter et rentre impératif, l’émergence du génie national. Dans ce registre, mon pays la Côte d’Ivoire ne doit pas être en reste.
C’est pourquoi j’invite principalement l’Etat, lui qui doit porter nos velléités d’émancipations notamment dans le sélect domaine technologique, à évaluer et à s’approprier cette modeste offre à l’image des gestes de solidarité que nos hommes politiques dédient à nos populations démunies. Pour tout vous dire par le biais de cette contribution au fonds qui va constituer, je l’espère la banque des idées innovantes, il est question de profiter de cette crise sanitaire, pour offrir à notre pays l’occasion de faire émerger une version technologique de « l’ivoirien nouveau » ! Voilà en quelques pistes d’actions à mener dans l’urgence, de quoi il est question : Le COVID-19 dans nos Etats africains, est semblable à un massif forestier qui jusqu’ici est demeuré inexploité et interdit d’exploitation. Toute chose qui en rajoute à l’équation virale.
Que faire au moment où toutes les nations du monde sortent les cerveaux les plus brillants et les esprits les plus habiles pour influencer et contrôler le marché de la matière grise ? N’oublions pas que nous partons du principe que tous les pays à l’heure actuelle de la lutte contre le COVID-19, sont au même niveau de fascination et de…panique. Comme les autres pays si le savon et l’eau sont deux éléments dont une famille sur cinquante peut disposer dans un village, les masques protecteurs, les tests frottins, les blocs de réanimation équipés de respirateurs et autres accessoires de santé, apparaissent comme un ensemble de choses inaccessibles pour les pays du tiers monde. Comme on peut donc le voir et le regretter, en l’état actuel de nos capacités, le dépistage massif des populations n’est pas à l’ordre du jour.
Au point où notre salut réside dans la mobilisation à ressasser le respect scrupuleux des mesures barrière. Voilà donc ce qu’il faut faire pour espérer révolutionner sous une période « 15 » jours, l’environnement macro et micro sanitaire national. Il ne s’agit pas de réinventer les drones mais, de les équiper de capteurs pouvant déterminer la charge virale par secteur passé au peigne fin et préalablement déterminé par les équipes sanitaires. Ce système s’il est mis en place rapidement, va permettre d’avoir une idée de la densification, de la localisation et de la progression du virus.
De sorte à guider l’intervention des spécialistes sur le terrain. Le type de confinement dans lequel nous baignons depuis un certain temps avec un relèvement de niveau qui n’est plus à exclure, sera un atout majeur dans la réalisation de ces opérations. Nos corridors et nos feux tricolores équipés du même système, seront en capacité de fournir aux spécialistes, des variations journalières. Ainsi ouverte la traque du virus va se poursuivre intensivement en nous appuyant sur ces informations stratégiques. Je vais vous épargnez certains types de détails, dans la même foulée notre inventivité en gestation, pourrait générer des sortes de bracelets et de thermomètres qui pourraient indiquer le taux de charge virale dans les bureaux et autres lieux publics. Quant aux bracelets ils vont nous fournir de précieuses informations sur les bras qui les portent. Etc.. La question c’est qui a la compétence pour faire tout ça en quinze jours ? En l’occurrence c’est vous et moi. Dans notre bateau ivoire. Vous ne m’avez donc pas compris ?
J’indiquais tantôt, qu’il n’est plus question de compter sur autrui comme par le passé, vu que les données ont changé ! Nous devons tous pour nos besoins respectifs, imaginer nos propres solutions. Mais je conviens avec vous que pour impulser tout ça, on pourrait confier notre destin à des structures nationales dont la vie professionnelle se confond avec une solide expertise (1978) assortie d’un éventail de compétences qui compte ce qu’il y a de plus élitiste et de pointu au monde.
Le Bnetd pour ce que je viens de vous dire, pourrait hériter du statut de leader appuyé par le VITIB (2004). Le Bnetd en tant que premier générateur traditionnel de solutions nationales et internationales, constitue à mes yeux, le moteur qui pourrait à une vitesse digne de la cadence exigée, nous permettre de développer rapidement ces applications. En plus de doter ce programme d’un budget spécial, il ne faudra pas perdre de vue comme ce fut le cas avec « notre » attiéké « national », de régler le problème relatif à la détention du titre de la propriété intellectuelle. Le combat de la mesure de la charge virale par secteur de vie, est l’un des seuls qui va nous permettre d’être efficace et de garder des argents pour l’après COVID-19.
Une fois acquise cette technologie va nous permettre en temps réel, de surveiller la présence de tout type de virus ou de bactéries sur une quelconque partie de notre précieux sol. Avec cette haute technologie qui consiste à identifier et à isoler sur la base d’un découpage cartographique régional, ce sera un jeu d’enfant de prioriser le dépistage individuel pour une meilleure prise en charge des malades. Ainsi les super-contaminateurs (entre 100 et 150 contaminations), seront détectés par ce procédé, et pourront bénéficier d’une prise en charge spéciale. Comme on peut le voir, même si le volet commercial n’a pas été évoqué, cette approche de la détection sectorielle, va nous permettre de disposer d’informations fiables et de puiser dans une base de données qui va nous permettre de coordonner l’action sanitaire, toutes choses qui vont nous permettre de définir avec beaucoup de recul, le type de politique sanitaire qu’il faudra conduire par zone géographique.
Les avantages sont tellement nombreux, qu’une tâche de dénombrement par nos soins pourrait en édulcorer les vertus voire, à les sous-estimer. Si nous nous montrons à la hauteur de ce type de projets pour lesquels l’Etat devra consacrer des mails verts, le 9ème jour qui hante tous les praticiens notamment les réanimateurs, ne sera plus qu’un vieux cauchemar ! Avec ou sans le vaccin, le COVID-19 et ses autres cousins, sont comme la graine, il faut éviter qu’elle tombe sur des terres fertiles comme les nôtres !
Ainsi doté d’un dispositif de veille viral et des applications opportunistes que nous allons développer, notre pays et ses populations, pourront dormir d’un tranquille sommeil !
KONE KOBALI / Libre auteur, créateur