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Littérature, l’écrivain Charles Nokan s’en est allé

Mis à jour le 2 novembre 2022
Publié le 02/11/2022 à 4:00 , , , , ,

Le monde des lettres en deuil. L’écrivain ivoirien Charles Nokan, l’un des pionniers de la littérature ivoirienne, est décédé le mardi 1er novembre 2022.

De son vivant, il a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire de littérature ivoirienne. Il a été rappelé à Dieu le mardi 1er novembre 2022. Charles Konan Kakou, alias Zégoua Gbessi Nokan, l’un des pionniers des lettres ivoiriennes (deuxième écrivain ivoirien après Bernard Dadié) a rejoint ses ancêtres dans l’autre monde. Né en 1936 à Yamoussoukro, très vite, ce docteur en philosophie se fait remarquer par son écriture engagée. Il avait déclaré à un confrère : « On ne peut pas être écrivain sans être engagé auprès de son peuple ».

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Auteur d’une œuvre prolifique qui aborde tous les genres littéraires, Charles Nokan débute sa carrière d’écrivain en 1962 avec « Le soleil noir point » ; ‘’Violent était le vent’’ en 1966, « Les petites rivières » en 1983 ; etc. Il est aussi auteur de pièces de théâtre. À savoir « Les malheurs de Tchako » parue en 1968 ; « Abraha Pokou », 1970 ; « Les affres de l’existence », 2000 ; et de poèmes : « Les voix de tous les peuples », 1984 ; « L’être, le désêtre et le non-être » paru en 2000 ; etc.

Il a enseigné la littérature et la sociologie aux universités de Vincennes (France) et de Cocody (Félix Houphouët-Boigny). Membre de l’ASCAD (Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines), Charles Nokan a eu une riche carrière d’enseignant. Admis à faire valoir ses droits à la retraite, il consacrait ses derniers jours à sa famille. Pilier du communisme en Côte d’Ivoire, il est resté engagé et fidèle à ses idéaux jusqu’à la fin.

Arnaud Houssou

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