Redynamiser les investissements japonais en Afrique, telle est l’ambition du Japon. Dans son discours d’ouverture de la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo (TICAD7), Shinzo Abe, Premier ministre japonais s’est voulu précis.  «Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour aider les entreprises japonaises à faire des percées en Afrique.» 

Pour y parvenir, il y a certes du chemin à faire car les chinois, il faut le dire, tiennent le haut du pavé africain mais les japonais se disent optimistes.

Certains dirigeants africains comme le guinéen Alpha Condé qui entretient des liens étroits avec les chinois, ne cache pas sa volonté de voir des sociétés japonaises s’implanter en Guinée.

«Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est de voir les entreprises japonaises venir travailler en Guinée. », a-t-il confié à un confrère.

Pour le Premier ministre japonais, l’Afrique ne doit plus se limiter à un statut de bénéficiaire d’aide au développement mais doit plutôt devenir un partenaire commercial.

Notons que dans le cadre de développement des ressources humaines de l’Afrique, plus de 3000 personnes devraient bénéficier d’une formation qui sera assurée et financée par le Japon.

La Côte d’Ivoire participe à ce TICAD 7 avec son Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly. Ce jeudi, la Côte d’Ivoire a récolté ses premiers lauriers de cette relation avec le Japon par la signature d’un accord d’implantation d’une usine de montage de véhicules du constructeur Toyota.

Arnaud Houssou

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