Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, annonce des mesures concrètes pour les différents programmes de logements et assure une meilleure régulation des projets immobiliers.
Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, était l’invité de la session en ligne Gouv’Talk du mercredi 18 décembre 2024, dans le cadre d’un échange direct avec les citoyens.
Une initiative du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) qui a permis aux internautes de poser leurs questions concernant le secteur du logement et de l’urbanisme en Côte d’Ivoire.
Des logements à 12,5 millions et 23 millions FCFA
Lors de cette rencontre virtuelle, Bruno Koné a mis l’accent sur le programme d’urgence de construction de 25 000 logements sociaux et économiques.
Il est axé sur la réalisation d’immeubles collectifs dans les communes du Grand Abidjan et d’autres villes comme Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, et San Pedro.
Ce programme fait partie des efforts gouvernementaux pour améliorer l’accès à un logement décent. Il est destiné à répondre à la forte demande en logements sociaux et abordables dans le pays.
Bruno Nabagné Koné a indiqué que les logements sociaux étaient proposés à un prix de 12,5 millions FCFA, tandis que les logements dits simples étaient vendus à 23 millions FCFA.
Il a assuré que des mesures de régulation et d’accompagnement étaient en place pour garantir la qualité des constructions, la sécurité des citoyens et l’accès à un logement décent pour tous.
Un soutien de l’État pour rendre le logement plus accessible
Le ministre a précisé que l’État, dans le cadre de ce programme, prend en charge une part de 30 à 40 % sur les prix de ces logements.
Ce soutien a pour objectif de rendre l’accessibilité aux logements plus abordable pour les citoyens, en particulier ceux ayant des revenus modestes.
« Nous voulons que le plus grand nombre puisse bénéficier de ce programme et acquérir un logement décent à des conditions favorables », a-t-il ajouté.
Le Programme présidentiel de logements et les remboursements
Concernant le Programme présidentiel de logements, le ministre a encouragé les demandeurs à rester dans l’initiative en cours et qui est en constante amélioration.
Bruno Koné a également évoqué la question des remboursements pour ceux ayant déjà payé leurs parts dans des projets.
Sur environ 8 000 demandes de remboursement, seulement 700 n’ont pas encore été satisfaites. Le ministre de la Construction a rassuré les citoyens que toutes les demandes seraient prises en compte et qu’une réponse serait donnée à chaque dossier.
L’ACD, un processus clair et transparent
Bruno Nabagné Koné a par ailleurs abordé le sujet de l’Arrêté de concession définitive (ACD).
Il a précisé que la demande de ce document est subordonnée à la présentation de l’Attestation de droit d’usage (ADU), et à la présence du nom du demandeur ainsi que les références de la parcelle convoitée dans le guide transmis au ministère par la chefferie.
Il a garanti que ceux ayant sollicité le ministère pour obtenir cette attestation recevraient une réponse, peu importe le délai.
L’ADU, a-t-il insisté, est désormais le seul document à présenter pour une demande d’ACD dès le 1er janvier 2025.
S’agissant de la demande de l’ADU qui remplace l’Attestation villageoise, le ministre Bruno Koné a précisé que le document coûte entre 80 000 FCFA et 100 000 FCFA.
Il a insisté sur le fait que « il n’y aura plus jamais de deuxième ADU sur une même parcelle », afin de mieux réguler l’urbanisation et éviter la multiplication des constructions anarchiques sur un même terrain.
La sécurité des constructions : lutte contre les effondrements d’immeubles
La question des effondrements d’immeubles n’a pas échappé au ministre de la Construction. Bruno Koné a affirmé que les responsables des constructions effondrées étaient bel et bien entre les mains de la justice.
« Nous ne tolérerons plus ces négligences qui mettent en danger la vie des citoyens », a souligné Bruno Nabagné Koné, précisant que des mesures strictes étaient mises en place pour éviter de tels incidents à l’avenir.
Tristan Sahi