Le 29 juillet, 7info.ci se faisait l’écho d’une tentative de racket sur un car de la compagnie de transport UTB, sur la ligne Abidjan-Cotonou. Un responsable de la compagnie de transport révélait à 7info.ci que des individus non identifiés assimilés à l’OIC, l’Office ivoirien des chargeurs et à la douane, tentaient de leur imposer un droit de passage non conventionné.
L’OIC précise que « Au regard de ses missions, l’OIC n’a donc pas dans son dispositif logistique, les autocars de transport de personnes. Seuls les camions de transport de marchandises sont concernés par nos activités à travers la gestion du Document Unique de Transport (DUT) en remplacement de la Lettre de Voiture. »
« Par conséquent, l’OIC ne saurait être mêlé à un quelconque racket et ne peut être une source de tracasserie. Mais bien au contraire, l’OIC œuvre pour la facilitation des transports conformément aux missions régaliennes de l’Etat de Côte d’Ivoire qui lui a été concédées » soutient l’OIC dans un droit de réponse relatif à notre article du 29 juillet, « Des « agents » des Douanes et de l’OIC tentent un racket sur UTB »
Pour la direction générale, « Cet article publié sur les réseaux sociaux est de nature à jeter le discrédit sur l’Office Ivoirien des Chargeurs (OIC). »
« De ce fait, nous ne pouvons accepter de tels propos qui portent atteinte à l’image de notre entreprise » insiste le droit de réponse, parvenu à la rédaction.
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« Pour rappel, l’Office Ivoirien des Chargeurs (OIC) créé depuis 1969 en application des recommandations de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), est un organisme qui représente et défend les intérêts des opérateurs économiques (importateurs/exportateurs) sur la chaîne des transports avec pour mission d’assister et de défendre leurs intérêts dans le cadre de la facilitation des transports » fait savoir la direction générale de l’OIC.
Pour l’affaire objet de l’article, l’OIC explique que « C’est donc à juste titre que les deux aires de stationnement réalisées à Aboisso et à Noé dans le cadre du Projet de Facilitation du Commerce et du Transport sur le Corridor Abidjan-Lagos (PFCTCAL) financée par la Banque Mondiale ont été concédées à l’OIC. »
Poursuivant, il soutient que « En vue d’une meilleure gestion et exploitation de ces infrastructures d’appui au transport, seuleune redevance de 3000 F par camion et par jour est payée à l’OIC pour l’entretien de ces plateformes, situées sur l’axe Bassam-Noé. »
Une source proche des douanes ivoiriennes avait récusé un dispositif de contrôle au carrefour Assouba et mentionné un acte de banditisme.
Adam’s Régis SOUAGA