Société

L’OMS donne quelques recommandations sur le port du masque de protection

Mis à jour le 19 mars 2020
Publié le 19/03/2020 à 4:37 ,

La pandémie fait mal, plus de 8.000 morts à ce jour sur 200.000 cas détectés. Le port de cache-nez ou masque est recommandé à côté des autres mesures telles le lavage accru de mains, le respect de 1m de distance entre personnes, tousser dans le creux du coude.

« Il n’est pas nécessaire de porter un masque car aucun élément n’indique que les masques protègent les personnes qui ne sont pas malades », indique un document publié sur le site de l’organisme international en charge de la santé. Dans ce dossier, l’OMS a donné des consignes à adopter pour les personnes bien portantes et pour celles qui présentent des symptômes du COVID-19.

Pour les personnes qui ne présentent aucuns symptômes respiratoires, il leur est recommandé « d’éviter les espaces fermés où il y a du monde ; se tenir à une distance d’au moins un mètre de toute personne présentant des symptômes d’infection due au 2019-nCoV (par exemple toux, éternuements) ; se laver souvent les mains, avec une solution hydro-alcoolique si les mains ne paraissent pas sales, ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement sales ; se couvrir le nez et la bouche avec le coude ou avec un mouchoir en papier quand on tousse ou éternue, jeter le mouchoir immédiatement après usage et se laver les mains ; éviter de se toucher le nez et la bouche. »

« Cependant, les gens peuvent cependant avoir l’habitude d’en porter dans certains pays. Si l’on utilise un masque, il convient de le porter, de le retirer et de l’éliminer de la manière recommandée et de se laver les mains après l’avoir ôté » recommande l’OMS.

L’organisation mondiale de la santé fait savoir que « Pour les personnes présentant des symptômes respiratoires, il faut  porter un masque dans les salles d’attente ou de triage, ou lors du transport vers l’établissement ; porter un masque dans les lieux de regroupement des cas présumés ou confirmés ; ne pas porter de masque en cas d’isolement en chambre individuelle, mais se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir en papier quand on tousse ou éternue. Éliminer le mouchoir comme il convient et se laver les mains immédiatement après ».

 « Pour les personnes chez qui l’on soupçonne une infection par le 2019-nCoV et qui présentent des symptômes respiratoires bénins, se laver souvent les mains, avec une solution hydro-alcoolique si les mains ne paraissent pas sales, ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement sales ; se tenir autant que possible à distance des personnes bien portantes (à au moins un mètre) ; pour contenir les sécrétions respiratoires, on fournira un masque aux malades, qui devront le porter aussi souvent que possible, s’ils le tolèrent. Les personnes qui ne le tolèrent pas doivent respecter scrupuleusement les règles d’hygiène respiratoire, c’est-à-dire se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir en papier quand elles toussent ou éternuent et jeter le mouchoir immédiatement après usage. Se laver les mains immédiatement après un contact avec des sécrétions respiratoires ; bien aérer l’endroit où l’on vit en ouvrant le plus possible les fenêtres et les portes » recommande l’OMS.

Les recommandations se poursuivent « Pour les membres de la famille ou les soignants de personnes chez qui l’on soupçonne une infection par le 2019-nCoV et qui présentent des symptômes respiratoires bénins ».

Il s’agit pour ces personnes de  « se laver souvent les mains, avec une solution hydro-alcoolique si les mains ne paraissent pas sales, ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement sales; se tenir autant que possible à distance de la personne malade (à au moins un mètre); porter un masque quand on se trouve dans la même pièce que le malade; jeter le masque immédiatement après usage. Se laver les mains immédiatement après un contact avec des sécrétions respiratoires; bien aérer l’endroit où l’on vit en ouvrant le plus possible les fenêtres ».

« Pour les agents de santé, porter un masque quand on entre dans une pièce où se trouvent des cas présumés ou confirmés d’infection due au 2019-nCoV et lors de tous les soins dispensés à des cas présumés ou confirmés ; porter un masque filtrant qui protège au moins aussi bien que le modèle N95 certifié par l’Institut national américain de la santé et de la sécurité au travail (NIOSH), le masque FFP2 de l’Union européenne (UE), ou équivalent, lors des actes médicaux qui génèrent des aérosols tels que l’intubation trachéale, la ventilation non invasive, la trachéotomie, la réanimation cardiopulmonaire, la ventilation manuelle avant intubation et la bronchoscopie ».

« Si l’on porte un masque, il est indispensable de l’utiliser et de l’éliminer correctement si l’on veut qu’il soit efficace et pour éviter d’augmenter le risque de transmission associé à un usage et à une élimination inappropriée. Appliquer soigneusement le masque de façon à recouvrir le nez et la bouche et bien serrer les liens pour l’ajuster au mieux sur le visage ; une fois le masque posé, éviter de le toucher ; retirer le masque selon la technique adéquate (ne pas toucher l’avant du masque mais ôter la sangle derrière la tête); après avoir retiré ou touché par inadvertance un masque usagé, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique, ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement sales ; s’il est humide, remplacer le masque par un nouveau masque propre et sec ;  ne pas réutiliser les masques à usage unique ; jeter les masques à usage unique après chaque utilisation et immédiatement après les avoir retirés. Les masques en tissu (gaze ou coton, par exemple) ne sont recommandés en aucune circonstance » précise l’OMS.

 Reste à savoir la matière des cache-nez vendus en Côte d’Ivoire dans les rues à des prix exorbitants.

Sandra KOHET, stagiaire

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