Les plateformes de l’opposition EDS (Ensemble pour la Démocratie et la Solidarité) de George-Armand Ouégnin et le CDRP (Congrès pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix) de Maurice Kacou Guikahué ont eu une rencontre le vendredi 10 décembre au siège du (PDCI) Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, pour donner leur point de vue sur la reprise du dialogue politique initié par le gouvernement ivoirien.
« Nous voulons faire l’économie d’une nouvelle crise postélectorale en souhaitant que les échanges auxquelles nous entendons prendre une part active, soient réelles et que le nouveau code électoral soit le fruit de propositions de tous les acteurs du processus électoral ivoirien » ont affirmé les conférenciers du jour, pour justifier leur participation à ce dialogue.
Quant à la question de la réforme de la CEI (Commission Electorale Indépendante), point de désaccord entre le pouvoir et l’opposition, la position de EDS et CDRP n’a pas variée « on ne peut pas travailler avec cette CEI actuelle, nous ne l’accepterons pas. Nous la récusons car elle est conflictuelle ». Les réformes exigées par l’opposition constituent la clé de voûte d’une élection transparente et acceptée de tous selon les deux plateformes.
Les leaders d’EDS et CRP ont néanmoins affirmé qu’ils ne claqueront pas la porte des négociations comme par le passé « Cette fois-ci, même s’ils nous énervent, on sera là. Quelle que soit la situation, on sera scotché jusqu’à ce qu’on ait un consensus » assurent-ils.
Le premier dialogue politique boycotté par l’opposition s’est tenu du 24 janvier au 29 juin 2019.
Arnaud Houssou
7info.ci