Dramane Coulibaly, Directeur général de la Loterie Nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) lance un appel au civisme à l’endroit de tous ceux qui contribuent à l’essor des jeux illégaux dans le pays.
Le phénomène des jeux illégaux prend de l’ampleur sur le sol ivoirien. Cette situation inquiète Dramane Coulibaly, Directeur général de la Loterie Nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci). Il a lancé un appel au civisme le 3 mars 2018 à Abidjan, au cours d’un déjeuner de presse.
« Je ne saurais terminer mon propos sans lancer un appel au civisme de tous ceux qui contribuent à l’essor de ces jeux illégaux, aussi bien en tant qu’organisateurs que joueurs ». Avant de conclure ainsi, Dramane Coulibaly a fait constater que le loto dit ghanéen et les paris sportifs en ligne sur les sites étrangers, même s’ils se pratiquent en Côte d’Ivoire, ne sont pas légaux. « Ces jeux n’obéissent à aucune réglementation. Ils sont une violation flagrante de tous les textes qui régissent le secteur du jeu de hasard dans notre pays », regrette le directeur de la Lonaci.
« Pour notre part, nous sommes déterminés à ne laisser aucun répit à ces personnes indélicates qui, au mépris de la loi, portent atteinte à notre activité », met-il en garde.
Ces jeux illégaux représentent une menace pour la Lonaci, structure publique investie d’une mission sociale. Il s’agit, entre autres, de la construction d’hôpitaux et d’écoles.
Par ailleurs, au cours de la rencontre, Dramane Coulibaly a dressé le bilan 2017 et présenté les perspectives pour 2018.
« L’année 2018 s’annonce sous de bons auspices. Notre objectif commercial est un chiffre d’affaires de 90 milliards de Fcfa.
Ma conviction est que cet objectif ne sera atteint que si à chaque niveau, nos actions respectent une méthode de travail efficace et sont menées avec rigueur », a-t-il exhorté son équipe.
Selon le DG, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 77 milliards de Fcfa, soit 2 milliards de plus que l’objectif initial.
Il a indiqué que ce chiffre d’affaires permet de maintenir le cap d’une croissance annuelle de 20%, taux défini par le Plan stratégique de Développement (PSD), dont la Phase 2 couvre la période 2017-2020. Pour lui, cela est due à la performance des produits.
Nesmon De Laure
Source: rédaction Pôleafrique.info
