Société

L’UNG invite ses militants à envahir les centres d’enrôlement

Mis à jour le 15 mai 2020
Publié le 15/05/2020 à 5:14 , , , ,

Pendant que certains politiciens ivoiriens exigent le boycott de l’établissement de la carte nationale d’identité à leurs militants et sympathisants, l’Union des Nouvelles Générations (UNG) de Stéphane Kipré, beau-fils de l’ancien président, Laurent Gbagbo, appelle ses militants à prendre d’assaut les centres d’enrôlement.

« L’Union des Nouvelles Générations, conscient du fait que la Carte nationale d’identité est une pièce administrative qui sert à faire identifier et qu’elle conserve une importance capitale dans les démarches administratives des citoyens, invite ses militantes, militants et tous les Ivoiriens sur le territoire national et dans la diaspora  à participer massivement au processus d’enrôlement en vue d’obtention de la carte nationale d’identité », indique un communiqué de ce parti signé de Paul-Arnaud Bohui, son premier vice-président.

Fixée du 10 au 24 juin prochain, l’inscription sur la liste électorale constitue l’outil principal des élections. Tous les citoyens jouissant de leurs droits civiques ont le droit de figurer sur cette liste afin de prendre part aux joutes électorales. L’UNG, à travers cette note, exhorte ses militants à prendre toutes les dispositions pour figurer sur cette liste.

Ce héraut de la réforme en « profondeur » de la Commission électorale indépendante (CEI) a tenu à préciser que son « combat pour la démocratie et le changement de la CEI » est loin de connaître son épilogue. La cour africaine des droits de l’homme et des peuples, face à la demande formuler par les partis de l’opposition, a déclaré « que les faits évoqués par les opposants ne relèvent pas d’une situation de gravité ou d’urgence qui présente un risque de dommages irréparables aux personnes ».  Déboutée, l’opposition ne digère pas cette déconvenue judiciaire.

Paul-Arnaud Bohui et l’UNG sont de cette frange de mauvais perdants.

Tout en invitant ses militants à s’enrôler pour la carte nationale d’identité, le numéro deux de l’UNG dit œuvrer pour la réduction du coût de la confection de la CNI, fixé à 5000 FCFA. Un rêve auquel il y croit même si la concrétisation s’avère un leurre véritable.

 Arnaud Houssou

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