Unir nos forces pour lutter efficacement contre ce fléau qui gangrène l’administration ivoirienne. C’est à cet engagement collectif que le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance a appelé l’ensemble des ivoiriens, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption , le samedi 09 décembre à Abidjan.
L’appel s’adresse à la société civile, au secteur privé, aux médias et aux partis politiques pour un monde sans corruption.
« Les efforts de lutte contre la corruption ne peuvent être couronnés de succès que par un travail en synergie et une parfaite coordination entre les différents acteurs. Engageons-nous aujourd’hui, en cette Journée internationale de lutte contre la corruption, à renforcer notre détermination et notre action pour un monde sans corruption. Unissons-nous, ici et partout dans le monde, pour bâtir un avenir plus juste et plus équitable pour tous », a exhorté le président de la haute autorité pour la bonne gouvernance ( HABG).
Pour cette édition, le thème mondial retenu est « 20 ans de la Convention des Nations Unies contre la corruption : unissons le monde contre la corruption ». Dans la même veine, Epiphane Zoro Ballo, a annoncé que les activités retenues pour cette commémoration tourneront autour du thème national : » Unissons-nous pour lutter efficacement contre la corruption, l’enrichissement illicite et le blanchiment de capitaux « .
Dans l’optique de lutter efficacement contre ce phénomène la HABG, s’est engagée, aux côtés du gouvernement et de tous les autres acteurs. Cela, en vue de renforcer la lutte contre la corruption et les autres infractions connexes, en intensifiant le mécanisme de déclaration de patrimoine des agents publics, en procédant au traitement des contenus de ces déclarations en relation avec les risques de vulnérabilités et de menaces, pouvant conduire à l’enrichissement illicite et au blanchiment de capitaux, au financement du terrorisme et à la prolifération des armes de destruction massive, impliquant des agents publics et des entreprises du secteur privé afin d’éviter au pays les risques de réputation.
Par ailleurs, selon le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, l’organisation de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations , sera l’occasion de sensibiliser les différents acteurs nationaux du sport, en général, et tous les acteurs sportifs présents pour l’événement, en particulier, de la nécessité de promouvoir l’éthique, les valeurs et l’intégrité dans le sport, de même que dans l’économie et l’industrie sportive.
Maria Kessé
