Le ministère de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption organise un atelier à l’hôtel Ivotel, du 11 au 13 octobre 2021. Cet atelier se tient en partenariat avec l’Office des nations unies contre les drogues et le crime.
Le sujet principal de cette rencontre, c’est celui de la protection du lanceur d’alerte en Côte d’Ivoire. Le ministère a décidé d’en faire des alliés dans la lutte contre la corruption. Le lanceur d’alerte n’est pas protégé en Côte d’Ivoire. C’est le constat qu’a fait Adama Koné lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier.
En 2018, une loi sur la protection des témoins, victimes et dénonciateurs a été adoptée. Malheureusement, selon Adama Koné, les lanceurs d’alerte ne sont pas pris en compte. C’est en cela que cet atelier permettra « d’engager des discussions sur la marche à suivre pour que la Côte d’Ivoire puisse renforcer son dispositif relatif à la protection des lanceurs d’alerte ».
L’atelier refermera ses portes mercredi 13 octobre. Une feuille de route provisoire servira à enclencher l’appareil législatif sur des dispositions conformes aux normes internationales.
Le lanceur d’alerte est la personne physique qui signale de façon désintéressée et de bonne foi, un crime ou une violation grave.
Le lanceur d’alerte est la personne physique qui signale de façon désintéressée et de bonne foi, un crime ou une violation grave.