À moins de trois semaines de la présidentielle, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo est dans de beaux draps. Il est accusé d’ingérence dans des affaires juridiques par Martin Amidu, procureur anticorruption.
Cette affaire risque de compromettre la réélection le 7 décembre 2020, du président ghanéen, Nana Akufo-Addo. Il a été cité par le célèbre procureur anticorruption, Martin Amidu. Ce dernier l’accuse d’avoir tenté de lui faire enterrer un rapport concernant une société offshore, créée pour gérer les redevances minières du Ghana, premier producteur africain d’or.
Dans sa lettre de démission adressée à Nana Akufo-Addo, le magistrat a soutenu qu’il n’était plus « en mesure d’exercer en toute indépendance son travail », à cause de « l’ingérence politique ». « Vous avez eu tort de penser que je pouvais exercer ma fonction de procureur spécial comme votre caniche« , écrit dans sa lettre Martin Amidu.
Réputé pour son intégrité, la nomination de Martin Amidu comme procureur anticorruption avait suscité beaucoup d’espoir. Car pour beaucoup de Ghanéens, il était capable d’enrayer la corruption, un problème persistant au Ghana. Sa démission pourrait entraver la réélection du 13e président de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Arnaud Houssou
7info.ci