Top départ ce lundi 3 juillet 2023 pour les épreuves écrites du Baccalauréat session 2023. C’est le Lycée moderne Alassane Ouattara d’Anyama qui a été choisi pour le lancement officiel de ces épreuves. A cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a encouragé ce centre de composition qui selon elle, est un exemple en matière de lutte contre la fraude.
Le choix n’était pas fortuit. En se rendant ce lundi 3 juillet 2023 à Anyama pour le lancement des épreuves écrites du BAC 2023, la ministre Mariatou Koné de l’Education nationale avait un message à véhiculer. Le Lycée moderne d’Anyama désigné pour la cause a une particularité. C’est un centre où il n’y a que des candidats libres au nombre de 747, dont 417 filles et 330 garçons.
Comme à son habitude et en pareille circonstance, Mariatou Koné a prodigué des conseils d’usage aux candidats. Elle a surtout eu une adresse particulière à l’ensemble du personnel qui travaille à la sécurisation du BAC.
« Pour cette session, je suis venue spécialement à Abidjan 4 afin d’encourager mes collaborateurs, les enseignants, les encadreurs et tout le personnel qui travaille à la sécurisation du BAC. Je le fais parce que sur les trois sessions 2020, 2021 et 2022, Abidjan 4 a toujours été premier en matière de fraude. En 2020, c’était 7040 cas de fraude enregistrés, en 2021 c’était 4805 cas et en 2022 c’était 1705 cas. Je constate que les chiffres sont en baisse ce qui veut dire que les collaborateurs et tous ceux qui participent à l’examen du BAC à Abidjan 4 ont compris la nécessité d’accompagner le gouvernement pour avoir des diplômes de qualité. Donc faites en sorte qu’on atteigne la tolérance zéro cette année », a exhorté Mariatou Koné.
LIRE AUSSI: Examens scolaires session 2023, que risquent les fraudeurs ?
Selon la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, les statistiques révèlent que les candidats libres sont en première position sur la liste des cas de fraude répertoriés lors de l’examen du Baccalauréat. Ainsi, face aux candidats, Mariatou Koné les as invité à ne pas ternir l’image du pays en le tirant vers le bas avec des cas de tricherie.
Pour la session 2023, les mesures de lutte contre la fraude au BAC ont été renforcées. En plus de la vidéosurveillance, des numéros d’alerte, des détecteurs de métaux et du traçage des SMS, les détecteurs de signaux ont été intégrés. Il s’agit d’un matériel qui permettra de détecter la présence des téléphones portables dans les salles de composition, au cas où le candidat réussirait à passer la barrière du dispositif antifraude.
Maria Kessé