C’est l’une des mesures arrêtées par le gouvernement dans le cadre de ses actions pour lutter contre la cherté de la vie, sous le regard du Conseil national de lutte contre la vie chère.

Dr. Ranie-Didice Bah-Koné, Secrétaire exécutive de cette structure a effectué une visite à Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM), chargé de la mise en œuvre du projet pain made in Côte d’Ivoire. C’était le jeudi 5 août 2021 à Cocody Deux Plateaux.

La révision de la norme NI (Norme ivoirienne) sur le pain, est l’une des 8 mesures annoncées par le gouvernement au cours du conseil des ministres du 21 juillet 2021 pour lutter contre la cherté de la vie.

Cette mesure consiste à réformer la composition du pain pour y mettre des intrants locaux (farine de manioc, maïs, igname).  Sa mise en œuvre est à confiée Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM).

Pour la Secrétaire exécutive du Conseil National de lutte contre la vie chère, cette mesure gouvernementale permet d’augmenter l’offre et surtout de travailler à la sécurité alimentaire. « Cette révision de la norme va permettre d’introduire des céréales locales dans la fabrication du pain ».

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“Il s’agit pour la Côte d’Ivoire de produire ce qu’elle consomme. C’est une stratégie qui est très importante parce que ça va nous mettre à l’abri de toutes les variations qu’on peut voir au niveau international, de variation au niveau des cours des matières premières telles que le blé”, a soutenu Dr Ranie-Didice Bah-Koné. Avant d’indiquer qu’elle part satisfaite de cette visite à CODINORM sur l’état d’avancement des travaux de la mise en œuvre du projet.

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Présent aux côtés de la Secrétaire exécutive du CNLVC, le directeur général du Commerce extérieur s’est aussi dit satisfait de cette visite. « Je crois que nous sortons de cette rencontre satisfaits et avec des perspectives heureux pour tous les Ivoiriens pour leur dire que demain non seulement nous aurons une filière de céréales locale qui soit produite en abondance de telle sorte que nous soyons autosuffisance”, a laissé entendre Koizan Kablan Aimé. Au terme du projet « nous aurons également une transformation des céréales locales qui permettra de créer des emplois et aussi permettre aux boulangers d’offrir une baguette de pain à base de céréales locale”, précise-t-il.

Pour sa part, le directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (CODINORM) a rassuré ses hôtes sur la mise en œuvre de ce projet. « Nous avons déjà validé tous les paramètres techniques. Ce que nous recherchons aujourd’hui, c’est le consensus de tous les acteurs”, a fait savoir Constant Boka. Toutefois, le directeur général de Côte d’Ivoire normalisation a soutenu qu’il y a d’autres problématiques qui sont posées notamment, le poids, la longueur de ce pain, mais que ces problématiques sont moindre. Au plus tard fin septembre toutes ces questions devraient être résolues pour que le projet soit effectif.