De nouveaux pays ont adhéré à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme. Le jeudi 11 janvier 2024 au cours d’une réunion du conseil d’administration de cette institution à son siège à Jacqueville, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara a fait l’annonce.
De onze membres en 2023 à 17 membres en 2024. L’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) de Jacqueville en Côte d’Ivoire avance. Elle suscite surtout de l’intérêt auprès des pays du monde entier.
Pour sa deuxième réunion de conseil d’administration, cette institution a enregistré six nouveaux adhérents, a annoncé le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara.
« C’est le deuxième conseil de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme. Cette académie qui a été la volonté de deux pays que sont la France et la Côte d’Ivoire, suscite un engouement. Comme vous avez pu le constater, de nombreux pays adhèrent à cette académie. L’année dernière, nous étions onze membres d’organisation internationale. Cette année, nous sommes 17 membres. Cela veut dire que l’académie suscite beaucoup d’engouement », a fait savoir le ministre ivoirien au cours d’un point presse de fin de réunion.
Téné Birahima Ouattara a également livré quelques informations sur le contenu des échanges entre les participants à ce conseil d’administration. Selon lui, les discussions ont tourné autour de plusieurs points. Ce sont entre autres le point financier, le programme d’activités, mais aussi l’avenir de cette institution.
A LIRE AUSSI : Terrorisme, une conférence à Paris pour soutenir l’académie de Jacqueville
Le ministre de la Défense a indiqué que les membres du conseil d’administration ont convenu que l’Académie aille plus loin que ce qui a été fait jusque-là.
L’Académie internationale de lutte contre le terrorisme a ouvert ses portes courant juin 2021. Sa création a été décidée conjointement par les présidents Emmanuel Macron et Alassane Ouattara. Implantée à Jacqueville cité balnéaire située à moins d’une centaine de kilomètres d’Abidjan, dans le sud du pays, c’est un centre qui forme des unités d’intervention spéciales et cadres pour lutter contre l’extrémisme violent.
Cette académie comprend une école de cadres, dont l’objectif est de donner une expertise aux décideurs de la lutte contre le terrorisme issus en particulier des ministères principalement impliqués (Défense, Administration Préfectorale, Sécurité Intérieure, Justice, Secours…)
Elle comprend également un camp d’entraînement pour les unités d’intervention. Ce camp d’entraînement est construit sur le même site que l’école des cadres. Il offrira aux unités spécialisées dans l’action contre-terroriste des conditions d’exercice les plus proches de la réalité.
Richard Yasseu